Voilà… c’est fait !
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C’est officiel, le DEMK est considéré au plus haut niveau de certification tant en France qu’en Europe mais…
Mais, aucune traduction dans l’exercice de tous les jours.
Aucune traduction de reconnaissance tant dans les compétences, les savoirs faire, sur le terrain que ce soit en exercice salarié qu’en exercice libéral.
Pourtant il y a urgence car l’hémorragie de kinésithérapeutes dans les établissements de santé s’accélère mais il est vrai que les tutelles comptent sur les glissements de tâches, le partage des compétences et l’exercice illégal pour suppléer à cette défection qui est une véritable perte de chance pour les patients.
En libéral, à l’heure où les négociations conventionnelles s’enlisent, il est aussi grand temps que ce niveau de certification professionnelle soit pris en compte.
Est-il normal qu’un professionnel détenteur d’un diplôme situé au plus haut de la certification soit rémunéré sur la base horaire d’un OS ?
Il est probable que cela n’évolue pas, les tutelles comptant sur l’incapacité des syndicats dits représentatifs à faire front commun et encore moins à appeler l’ensemble des structures et des forces professionnelles à s’unir.
L’exemple de la réingénierie a été exemplaire et le Ministère, Bercy, et par conséquence les caisses l’ont bien intégré.
En ce qui nous concerne, nous n’abandonnons pas ce combat pour la reconnaissance du DEMK au niveau master puis l’intégration universitaire pleine et entière avec l’ensemble des reconnaissances que cela génère.
Notre concept du kinésithérapeute Ingénieur en Rééducation, chaînons manquant dans notre système de santé, est toujours notre objectif comme l’est la kinésithérapie maître de sa recherche et de sa formation pour devenir une vraie profession autonome qui collabore de concert avec faculté de médecine.
Didier LANTZ