Nuages

Ordre/Contre ordre

Vous retrouverez dans cette rubrique des idées pour ou contre l'ordre, mais aussi son actualité et les commentaires sur les diverses publications de l'ordre.
Bonne lecture.
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Vincent Jallu
 
Et oui, c'est le triste constat du conseil d'état sur notre ordre. 
 
Lorsque l'on veut manger à tous les râteliers, cela peut vite devenir compliqué. 
 
 
Article de La Lettre de Galilé à lire ici.
 
Ou comment notre ordre nous a poignardé !
 
Mais au final hormis notre ordre, personne n'en veut !
 
 
Les ordres se sont emparés du "débat national"
 
Communiqué de presse du MIOP du 01/03/19
 
quand l'ordre fait n'importe quoi...
 
Avec l'ordre, c'est toujours la même chanson !
 
Commentaires sur l'avs de l'ordre...
 
Pendant que les Norvégiens obtiennent l'accès direct sans ordre, nous, nous payons ! 
 
et ceux des kinés engagés !
 
Quand un petit acte peut engendrer d'énorme conséquences...
 
L'ordre se veut asyndical... Alors qu'en réalité les 3/4 du bureau a la même couleur...
 
Structuration de l'association, pensez à adhérer pour 2018.                            Adhérer au MIOP
 
Retour sur le colloque du 21/09/17 au grand Palais. 
 
un bon moment de lecture...
 
Communiqué du MIOP.
 
Il est temps que les 80% de gens qui ne supportent pas l'ordre s'expriment...

 

Un article à suivre tout au long de la parution es résultats...
 
Lettre du MIOP à l'attention des cnadidats aux élections législatives.
 
À quand la suppression des tribunaux d'exception que sont les chambres disciplinaires de l'ordre ?
Mise à jour suite à la conférence de presse de monsieur Bayrou. Seconde lettre (02/06).
 
Ce n'est même pas gratuit...
 
 
Très content puis fortement déçu... 
 
Quand le delirium très gros attaque les neurones ordinaux !
 
Ne pas oublier la liberté associative...
 
- Le programme de l'ordre pour les présidentielles

Retrouvez ici le PDF édité par le CNOMK à l'occasion des élections présidentielles...

 

- Réunion du MIOP du 11/03/17

Didier Lantz a participé à cette réunion du Mouvement d'Insoumission aux Ordres Professionnels.

 

- Communiqué de presse du MIOP du 27/02/17

Ordre des médecins, augmentation de la cotisation... et des contestations !

La réponse est simple… Faites paraitre un avis du CNO !

À l’occasion de la parution du rapport du CORTECS sur l’ostéopathie viscérale, j’avais mis en garde contre d’éventuelles retombées , non seulement scientifiques, mais surtout politiques si jamais notre ordre avait pour idée de faire paraitre un avis sur l’ostéopathie viscérale…

Et bien c’est fait. Le CNOMK a fait son choix et viens de se mettre à dos 12 000 confrères et consoeurs soit presque 15% de la profession…

Il est vrai que le taux de participation aux élections est tel que le CNO peut se permettre de perdre quelques partisans si vous me permettez ce trait d’humour !

Si cela s’arrêtait là, cela ne serait pas dramatique.

Aujourd’hui où la situation politique du CNOMK est complexe et presque précaire, se mettre à dos une partie de sa propre profession, et pire politiquement parlant, se mettre à dos ceux qui ont un lobbying nettement plus développé que le notre n’est certainement pas la bonne chose à faire.

Quelqu’un a-t-il vu une quelconque modification du décret « chiro » ? Non. Par contre les chiros, eux ont attaqué notre présidente et… Ils n’ont pas fini. D'ailleurs notre présidente l'a encore dit ce matin... "nous sommes entendus, serons nous écoutés".

Il est d’ailleurs intéressant de voir que le conseil de l’ordre des médecins, n’a pas suivi notre conseil de l’ordre dans la chasse ouverte à l’ostéopathie, ni sur l’ostéopathie crânienne, ni sur l’ostéopathie viscérale…

Je comprends, et c’est vertueux, que notre ordre ne s’inscrive pas dans des considération politico-politiques, cependant j’embrasse le fait d’avoir la liberté de penser et de pouvoir clamer haut et fort que cet avis est une belle connerie.

Encore un petit effort et le CNO va nous interdire les manipulation ostéo-articulaires…

Et je le redis, le fait que nous professionnels, n’ayons aucun levier sur la politique du CNO, ne reflète pas mon idée de la démocratie. Nous devrions pouvoir choisir ou à minima nous exprimer sur ces sujets. Et si certains élus nationaux partagent mes propos, qu’ils n’hésitent pas à demander une modification des textes réglementaires sur le sujet auprès du ministère.

Nous avions la possibilité d’empiéter sur d’autres terrains, cela n’est plus possible. Mais les autres eux… empiètent chez nous. Et si certain(e)s ont des comptes personnels à régler avec les ostéopathes, ce n’est pas la bonne méthode que de nous isoler encore un peu plus.

 

L’ostéopathie viscérale c’est quoi ?

Et bien croyez le ou non, étant moi même ostéopathe, je ne le sais pas. Je connais très bien les techniques ostéopathiques du champ viscéral tout comme celles du champ crânien. Mais étant Stillien « de base » je ne sais pas ce qu’est « l’ostéopathie viscérale ». Peut être devrais-je aller dans une de ces pseudos-écoles soit disant fondées sur les preuves où il y a quelques années étaient enseignés quelques étirements et levées de tension et qui ont « pioché » allègrement dans les techniques ostéopathiques pour devenir ce qu’elles sont aujourd’hui… Mais tant que c’est basé sur des preuves ! Lesquelles on ne sait pas, mais ça l’est, c’est sur !

Il sera risible de voir dans quelques années « l’ostéopathie viscérale » interdite, mais la « kiné viscérale » ou la « thérapie manuelle viscérale » autorisées alors que les techniques sont les mêmes. Le plus drôle étant que les formateurs sont dans la majorité des cas eux-mêmes ostéopathes.

Cela en est risible de tristesse !

Mais peut être que le CNO va aussi s’attaquer au thérapies manuelles…

D’ailleurs si les mots « concept ostéopathique » ont un sens pour certains, ils comprendront mes propos. Je n’ai jamais pratiqué l’ostéopathie viscérale. J’ai toujours pratiqué l’ostéopathie…

Et pendant ce temps là les vendeurs de rêves (machinthérapie, tructhérapie, onde de bidule thérapie, lazérothérapie…) continuent à s’engraisser sur notre dos et préparent en grandes pompes le salon international des pseudos thérapies qu’est devenu Rééduca… D’ailleurs les aspirateurs à jus de graisse sont de retour cette année !

Mais eux… ils n’ont rien à craindre, ils peuvent dormir sur leur deux oreilles, ils ne sont pas sous le coup de l’inquisition (à prendre avec humour) !

 

Vincent Jallu

Récemment une délégation des cadres de l’assistance publique AP-HP a été reçue par notre conseil national de l’ordre pour être averti de la situation dramatique de l’exercice salarié de notre profession.

Parallèlement un communiqué de presse sur l’universitarisation des formations en santé a été publié par le ministère de la santé. 

En adjonction on trouve une petite surprise concernant la perte de l’une de nos compétence. En effet, la parution au journal officiel du 14/02 permet aux chiropracteurs d’utiliser un panel d’adjuvants thérapeutiques. Au programme, le chaud et le froid, la physiothérapie, l’électrothérapie, la réflexothérapie, les ondes de choc ainsi que les techniques de contensions et d’orthèses… Rien que cela.

Petit message entre vous et moi, pour celles et ceux qui auraient fait le choix de vouloir un jour que les kinésithérapeutes deviennent « uniquement » des physiothérapeutes… Cela signifie directement que ce titre sera partagé avec les chiropracteurs !

Et quand on connait l’articulation aux USA entre les chiropracteurs et es physiothérapeutes, la situation devient plus qu’inquiétante.

D’autant que les chiropracteurs, eux, ne seront pas cotisants à l’ordre puisqu’ils ont déjà leur propre structure à vocation ordinale. Donc si nous espérions avoir une quelconque influence… C’est très mal parti.

Le pire dans tout cela ? Ils savaient… Ils ? Qui donc ? Et bien notre conseil de l’ordre adoré !

En effet nous avons appris sur un réseau social que la présidente de l’ordre avait une première fois réussi à modérer les velléités de nos amis chiropracteurs. Mais finalement ils ont été plus forts…

Et bien la conclusion est que, encore une fois (à lire ici), le CNO a été désavoué par le ministère.

Nous avons donc perdu le massage, nous sommes en train de perdre la physiothérapie via les chiros, les APA sont en train de nous saborder la rééducation, les sages-femmes ont mis la main sur le périnéal… Merci aux élus de travailler d’arrache pied pour… Rien…

 

Nos principaux « concurrents » sont ostéopathes, chiropracteurs, APA, Staps, Coach sportifs etc…

Il est vrai que nous nous sommes animés par la confraternité, tout va bien dans le meilleur des mondes. Nous n’avons ni ennemis, ni concurrents, ni mécréant qui s’installe à côté de chez nous avec une enseigne lumineuse que l’on voit à des kilomètres, un site internet agressif et une publicité mensuelle dans le journal local… Cela n’existe pas, c’est bien connu.

Le CNO pense peut être que nos amis qui ne sont pas nos concurrents vont rester les bras croisés et ne pas essayer d’améliorer leurs propres conditions, et ce, par tous les moyens ?

Reprenons le cas des Chiropracteurs. Aux USA, les chiropracteurs ont une équivalence de médecin, ils peuvent utiliser toute une batterie d’adjuvants thérapeutiques, y compris la thérapie manuelle et la physiothérapie. Ils peuvent d’ailleurs prescrire les deux et hiérarchiquement ils sont situés au dessus de ceux-ci.

Relisons les écrits des années 70 (et oui…) des associations de chiropracteurs et d’ostéopathes pour nous apercevoir que cela fait 40 ans que ces associations veulent les mêmes conditions d’exercice en France qu’aux USA. Le discours n’a pas changé, la volonté est d’aller vers un statut fort.

Et vous savez quoi ? Ils ont raison de défendre leur profession. C’est nous qui sommes assez stupides pour nous croire plus forts qu’eux.

 

Le lobbying 

Voilà la clé… Avoir une influence majeure sur les décisionnaires. Là encore, n’oublions jamais que ces pratiques viennent directement des USA, là où le lobbying est majeur, totalement libre et autorisé.

Et notre lobbying est bien faible et semble totalement inefficace face à celui de nos « concurrents ».

Nous avons juste 40 ans de retard sur le sujet.
Deux exemples simples… Nicolas Sarkozy, alors président de la république allait très régulièrement chez l’ostéo (étiopathe pour les puristes) Jean-Paul Moureau. Qui se souvient du Kiné du président ? A-t-il seulement prononcé une seule fois le mot kinésithérapeute durant son mandat (ou même avant et après) ?

Qui se souvient aussi de quelle personnalité politique Française a introduit au détour d’une petite phrase la notion d’ostéopathie dans notre système législatif ? Bernard Kouchner. Médecin, fondateur de médecin sans frontière, alors ministre de la santé… Nous nos partisans sont où ? Et qui sont ils ? Hou là… Il va falloir chercher… Ha si… Nous avons une député… Peut être qu’un selfie avec Justin Bieber ?…

Le lobbying de notre ordre ne fonctionne pas. Et comme bien sur, tout est hermétique, que nous n’avons aucun droit de regard ni intervention possible dans cette démocratie façon « bananière », l’ordre continue son action sans même se poser de questions ni nous poser de questions.

Concernant l’exercice salarié, l’ordre doit faire face aux plus puissants des lobbys de France… Il s’appelle CGT, CFDT, FO, Sud… ! Et si l’ordre croit pouvoir faire face à ceux là… J’en rigole d’avance.

Car chez les syndicats de salariés, point de moralité, de confraternité ou encore de langue de bois. Ce sont des syndicats, des vrais, pas des système ordinaux.

Action, influence, propositions, négociations sont ce qui les animent. Et nous parlons là de millions de salariés représentés, pas d’une poignée d’élus par 2-300 personnes au détour d’un poste départemental. Si au moins notre président(e) était élu(e) au suffrage direct, nous pourrions dire que qu’il ou elle nous représente… Ha oui c’est vrai, l’Arlésienne, ce n’est pas l’ordre qui décide de cela…

 

La démonstration de puissance

L’ordre depuis sa création est en mal de reconnaissance et n’a jamais su démontrer ni son utilité ni son intérêt auprès des kinésithérapeutes, les résultats des élections parlants d’eux même (à lire ici).

C’est pourquoi régulièrement il essaye de « faire le beau » et de démontrer sa « toute puissance ».

Pour rester dans le sujet chiro-ostéo, l’ordre nous a donc gratifié d’un avis sur la pratique crânienne pour démontrer toute sa splendeur et sa puissance de nuisance ! Quelle blague…

Non seulement cet avis a fait rire quelques milliers de praticiens de Kirksville à Wellington, certains représentants des ostéopathes s’inquiétant même de la santé mentale des membres de notre conseil national de l’ordre, mais en plus cet acte a montré que finalement les kinésithérapeutes n’étaient pas à même de pratiquer toute l’ostéopathie et a renforcé la notion de supériorité que les ostéopathes peuvent avoir à notre égard…

L’ordre, par cet acte, a donc renforcé la hiérarchie entre ostéopathes et kinésithérapeutes.

Et attention, telle l’Arlésienne, il va remettre le couvert avec l’ostéopathie viscérale. Très bien, continuons à nous enfoncer politiquement.

D’ailleurs j’aimerais bien savoir combien de kinésithérapeutes ont été inquiétés par l’ordre pour pratique de l’ostéopathie crânienne…

Encore un « truc » qui nous a couté une fortune, le chiffre de 18 000€ avait été avancé à l’époque de mémoire, et qui ne sert strictement à rien.

De fait, je ne sais pas si l’on peut considérer que notre profession ait réellement eu un intérêt dans cet avis…

Il aurait certainement été plus favorable pour le CNO de suivre l’exemple du conseil de l’ordre des médecins vis à vis des « médecines alternatives ». Position que le CNOM a d’ailleurs rappelé très précisément il y a quelques jours suite à la parution d’une tribune contre l’homéopathie et plus généralement les « fake médecines ».

 

La réalité économique

La réalité de notre monde est que oui nous avons bel et bien de plus en plus de concurrents. Et des concurrents qui ne jouent pas avec les mêmes armes que nous. Nous, nous sommes bridés. Par la convention et par notre code de déontologie qui est aussi poussiéreux que stupide.

Mais soyez rassurés, ce n’est pas le CNO qui édicte le code de déontologie… Ce n’est jamais de leur faute… Toujours la même Arlésienne…

Pourtant la solution est simple, si nous supprimions le conseil de l’ordre, nous aurions une plus grande marge de manoeuvre !

Car le refrain est connu. « Nous avons beaucoup travaillé, mais malheureusement, nous avons perdu ». Comme quoi il semblerait que la première qualité pour être élu au CNO, c’est de savoir perdre !

Si au moins nous savions quel a été ce si long et si acharné travail qui a été fait. Nous pourrions peut être dire « ils se sont bien battus ».

Or, rien.

Aucune information. 

La « comm’ » ça s’apprend, et visiblement c’est trop compliqué pour certains. Pourtant avec 13 millions d’euros de trésorerie, on devrait pouvoir se payer un ou deux conseillers sur le sujet non ? Mais bon, visiblement, communiquer n’est pas ni une mission ni une priorité de l’ordre.

L’autre réalité est que nos « concurrents », eux, ne sont pas inactifs et si le CNO a pu croire qu’il suffisait de dire « attention je vais me fâcher » pour croire que les associations professionnelles de ces concurrents allaient rester sagement dans leur coin… Et bien le constat est bien triste.

Nos concurrents communiquent, avancent leurs idées, leurs combats et marquent des points tous les jours.

Enfin l’ostéopathie ou la chiropraxie ne coûtent pas un centime à l’assurance maladie et pour l’instant toutes les propositions de l’ordre, à l’image de la prise en charge des urgences (à lire ici et ici), se fait en dehors des considérations conventionnelles. À croire que soit le CNO n’a vraiment aucune vision logique de notre profession, soit il joue le jeu de nos concurrents. Dans les deux cas, c’est inquiétant ! En tous cas j’aimeriais bien savoir si la campagne sur la notion d’urgence a fait gagné quoi que ce soit à qui que ce soit… Si les patients ont vu une réelle avancée dans leur prise en charge, les économies dégagées pour la sécurité sociale et le ratio bénéfice/risque ainsi que bénéfice/coût.

Car les chiros-ostéos-APA-coach and co ont bien compris que devenir « profession de santé » n’était pas un aboutissement. Faire la même chose sans les contraintes mais en ayant toutes les libertés à côté, c’est bien plus intéressant, surtout le domaine de compétence grandit tranquillement mais surement.

À quand la première maison de santé financée par un chiropracteur et salariant des kinésithérapeutes ?

La vraie question étant, en toute franchise, et avec une analyse objective et dénuée d’émotionnel. « Auraient ils tort de s’en priver ? ». Le corolaire étant « n’ont ils pas raison et nous tort ? ». Oui, je sais. Cela n’est pas agréable à lire, surtout quand on se rend à l’évidence que la réponse à ces deux question est « oui ».

 

L’avenir…

Comme ma volonté est d’aider mon prochain, je vais donner un grand coup de main à nos très chers élus du conseil national de l’ordre…

Les ostéos-chiros s’intéressent de plus en plus effectivement aux maisons et établissements de santé ainsi qu’aux fédérations sportives. Vous voilà prévenus !

Ainsi la prochaine fois que vous entendrez un politique prononcer les mots « maison de santé » et « ostéopathes » dans la même phrase à l’image du petit commentaire de monsieur Kouchner en 2002, vous comprendrez qui a réellement gagné.

Perosnnellement je vois dans cette situation trois possibilités.

  • le CNO est atteint d’une maladie politique courante qui est la « melonite aigüe ». Ainsi il croit qu’il suffit de dire « je suis l’ordre » façon Judge Dredd et tout le monde est alors à l’écoute.
  • Le CNO est voué d’une naïveté inquiétante…
  • Soit le CNO est victime du syndrome Calimero et c’est vraiment trop injuste !

Dans tous les cas malheureusement pour lui, l’exceptionnel travail acharné de nos élus bénévoles non rémunérés à leur juste valeur n’est pas considéré par nos ennemis ni par notre propre profession.

Peut être devrions nous demander à madame la ministre de modifier les textes régissant les ordres et introduire une ROSP ordinale ! Dossier perdu, pas un sou, pas de bol. Dossier gagné, on compte les points et on vous donne un forfait… Vu le nombre de dossiers perdus… 

Peut être serait il temps que l’ordre assume ses erreurs. Peut être serait il temps que notre ordre se remette totalement en question. Peut être est il temps que nous prenions conscience que le seul monopole qui reste dans notre profession est celui de gouverner cette même profession. Peut être devrions nous réfléchir au fait que nous n’avons aucun moyen d’évaluer notre CNO. Aucun moyen de leur dire « stop vous êtes inutiles et avez fait n’importe quoi »...

En fait… Si… Il faut utiliser la démocratie à son avantage pour pouvoir dire en toute confraternité: « tu es le maillon faible, au revoir ». Et sachez le, la démocratie permet cela…

 

Conclusion

Le conseil de l’ordre a encore une fois été mis à l’amende par le législateur qui ne cesse de montrer qu’il se moque éperdument du CNO.

Il avoue aussi à demi mot qu’il est totalement impuissant sur le volet salarial de notre profession. 

Si j’étais à la place de nos élus, je m’interrogerais sur le fondement de mes actions et la façon dont je les organise, car visiblement l’avis de l’ordre n’intéresse pas le législateur.

Par ailleurs, tout le monde s’est réjouis il y a peu de l’annonce de madame la ministre concernant l’universitarisation des professions de santé… Réjouissance de courte durée puisqu’à peine quelques jours après, nos syndicats et l’ordre ont fait paraître un communiqué commun pour alerter de faits que nous savons déjà à savoir que le garde master n’est pas prévu et que le financement des études était à revoir, comme c’est étrange ! 

Et bien, vu comment notre ordre est écouté et comment il agit, personnellement cela m’inquiète…

 

Vincent Jallu

En ce début d’année, certains souhaitent la bonne année, d’autres présentent leur facture !

Il est d’ailleurs fort intéressant de voir le niveau de communication au sein de l’ordre. Quand l’ordre a besoin de vous pour les élections par exemple, « cher ami » est le minimum vital de la communication. Par contre quand il faut payer… L’ordre nous offre là un excellente moment de confraternité. Point de « bonjour », point de « cher ami » ou encore de « cher collègue ». N’espérons même pas un « bonne année » et encore moins un « merci ».
Non un simple rappel juridique façon « tu dois payer, alors paye ». Si c’est cela la définition ordinale de la confraternité, alors peut-être devrions nous nous inquiéter…

N’oublions jamais que confraternité n’implique pas la bien-séance ou même simplement l’amabilité… Non, cela implique juste que nous sommes en théorie traités de manière équivalente et que nos relations sont « pseudo-amicales ».
Il est d’ailleurs intéressant de voir comment les avocats utilisent cette notion de confraternité. En effet, ils considèrent que la confraternité s’arrête là où commence l’intérêt de leur client…
Cela est plus que notable, car cela implique que les avocats placent leur client au somment de leur art et ayant un pouvoir plus important que leur ordre.
On pourrait s’attendre à ce qu’une profession de santé place elle aussi les intérêts du patient devant toutes choses… Et bien non. Il semblerait que notre confraternité se positionne devant les intérêts du patient. N’est-ce pas là la définition même d’une omertà qui cache une caste « professionnels de santé » toute puissante ? Je vous laisse seul juge…

De plus l’ordre des avocat précise en plus de la confraternité que les relation entre avocats doivent être effectuée avec politesse et courtoisie. Le législateur ne semble pas avoir eu les mêmes intentions aves les professions de santé.

Il ne faut pas s’étonner dès lors, que nos relations aves l’ordre se limitent elles aussi au simplement à la confraterité.

Uns fois ce moment d’amabilité dépassé, vous avez entre les mains votre cotisation ordinale. Rappelons que l’on ne vous a jamais demandé votre avis pour la constitution de cet ordre. Oui, les plus jeunes d’entre nous ne le savent peut être pas, mais les professionnels n’ont jamais été consultés pour savoir si oui ou non la création d’un ordre les intéressaient.
Non, l’ordre est sorti de l’esprits de syndicalistes qui voyaient là une manne financière colossale pour les uns, beaucoup d’intérêts politiques pour les autres et une voie de garage pré ou post-retraite pour les derniers. Les réels intérêts de la kinésithérapie étaient vaguement de ci de là.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard de retrouver au sein du conseil national d’anciens syndicalistes, un ancien président, nombres d’anciens et actuels responsables nationaux ou fédéraux ect…

Notez aussi que depuis sa création, et ce, malgré des résultats de participation aux élections départementales de plus en plus catastrophiques (à lire ici), l’ordre n’a jamais estimé ni nécessaire, ni indispensable de vous demander votre avis. Dans « mon ordre et moi », il y a « mon ordre tout seul et vous à part».

 

La cotisation
280 euros… Voilà ce que l’on nous demande.
Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi ce montant ? L’ordre n’a jamais communiqué sur ce point. D’un autre côté, la communication ordinale… Hormis une certaine forme d’auto-congratulation…

Les médecins payent 335€ par an. Avec un revenu net moyen à 80 000€, nous pourrions penser qu’en comparaison avec nos 41000€ net moyen notre cotisation devrait très logiquement être d’environ 170€ au pire.
Non, notre cotisation est 165% plus chère que ce qu’elle devrait être

Mais pourquoi donc ?

Un piste… Nos revenus sont ceux des kinésithérapeutes (logique non ?) mais, les indemnités ordinales, elles, étaient à la base calculés sur le régime indemnitaire de la Haute autorité de santé. Et ce régime est directement calculé sur le revenu moyen des médecins. Ainsi pendant de nombreuses années, nos élus ordinaux ont vécu sur des indemnités « de médecins ». Il fallait donc avoir des recettes ordinales  « à la hauteur »… Ceci pourrait expliquer cela…

Depuis 2010, les indemnités ordinales sont plus complexes à calculer.
Elles sont indexées sur le plafond de la sécurité sociale. Sachez tout de même qu’un élu ne peut toucher une indemnité supérieure à 10% du plafond mensuel de la sécurité sociale par demie-journée de présence.
Pour information cela représente tout de même 331€ par demie-journée… Et n’oublions pas que ces indemnités sont déclarées en net avant impôt sur le revenu avec un abattement. Pour une journée pleine indemnisée au maximum, cela représente l’équivalent d’environ 1350€ de chiffre d’affaire !


Est-il nécessaire de rappeler que le chiffre d’affaire moyen journalier d'un masseur-kinésithérapeute libéral est d’environ 340€ ?


Heureusement un élu ne peut toucher plus de trois fois le plafond annuel de la sécurité sociale par an en indemnités ordinales.
Cela représente tout de même 119 556€ par an, toujours en net avant impôt sur le revenu et avec un abattement de 20% (donc imposé sur la base de 95645€).
Dois-je vous démontrer que cela représente presque l’équivalent de 250 000€ pour un masseur-kinésithérapeute libéral ?
À quand la publication des comptes de l’ordre ? À quand la transparence de ce que gagnent réellement nos élus ?

À quand, la vérification du non enrichissement personnel entre avant et après sa présence à l’ordre ?

Donc oui, même si le mode de calcul a changé, toutes les indemnités sont équivalentes, il n’y a donc pas de différence entre un élu ordinal médecin ou masseur-kinésithérapeute. En tant que kinésithérapeutes, nous payons donc comme si nous avions les revenus d’un médecin alors que ce n’est pas le cas !

Il convient, bien sur, de rappeler que le caractère bénévole de la mission de l’élu s’impose…

Il convient aussi de rappeler que ces montants sont les montants maxima autorisés.

Notre cotisation est peut-être anormalement élevée pour garantir le fonctionnement au coût pharaonique des CDO. Presque 60% de votre cotisation va au niveau départemental. Tout ceci pour assurer une forme de « secrétariat ».
Peut être est-ce aussi du au renouvellement du parc informatique et téléphonique des élus ? Ou encore la compensation des retraites du conseil national ?…
Difficile à dire sans de réels éléments chiffrés qui sont gardés jalousement secrets.

 

Conclusion
Puisque personne ne vous le dira, MERCI chères consoeurs et chers confrères d’avoir oeuvré pour les finances de l’ordre.

Peut être un jour nous financerons les réels intérêts et la défense de la kinésithérapie…
Car pendant ce temps là en Norvège, les Physiothérapeutes ont obtenus l’accès direct… Heureusement, ils n’ont pas d’ordre ni de syndicats !
Ils se consacrent uniquement à la défense et la protection de leur profession.

 

Si vous aussi vous souhaitez lutter contre les ordres professionnels, adhérez au MIOP.

 

Vincent Jallu

Suite à la signature de l’avenant numéro cinq, l’ordre a été consulté pour répondre de la bonne tenue de cet avenant concernant la déontologie.
Que celles et ceux qui crient au scandale car l’ordre ne défend pas les professionnels ni les revalorisations, le sache. Ce n’est pas la mission de l’ordre. Nous ne pouvons pas blâmer l’ordre de n’avoir qu’une mission consultative réduite concernant la convention.

Étant sur la quasi totalité en désaccord avec cet avis de l’ordre, je me suis décidé à le commenter.
Il va de soi, que n’étant ni légiste ni élu ordinal, ce qui est écrit ci-dessous n’a aucune valeur autre que celle de mon avis.
Notez tout de même que sur ce point je suis à égalité avec l’ordre puisque lui aussi ne fait que délivrer un avis. Nous verrons en finalité si le législateur a la même lecture que notre ordre ou si son point de vue législatif diffère.
Il me semble donc important, le conseil de l’ordre n’ayant pas l’exclusivité, d’exprimer des pensées et idées parfois différentes de notre ordre.

 

Premier point
Le contrat d’exercice temporaire au sein des zones sur dotées.
L’ordre se dit en mesure d’« affirmer »… Avant d’affirmer, faudrait-il encore que l’on soit sur de ce que l’on avance…
Personnellement je n’affirme rien, je ne préjuge rien, mais je pense que l’ordre a eu une lecteur superficielle ou erronée sur certains points qui sont proposés.

En effet, l’ordre considère qu’un kinésithérapeute va quitter son poste habituel pour aller effectuer ce type de contrat, mettant à mal la continuité des soins et pouvant entrainer une mise en gérance du poste en question.
En fait il n’en est rien puisque rien n’oblige ces contrats à être honorés. Au contraire, Ces contrats permettent à un kinésithérapeute qui serait « sans engagement » de venir exercer pour une durée de quelques mois dans une zone où normalement il ne pourrait pas venir exercer.
À terme ce type de contrat pourrait permettre l’exercice saisonnier. Six mois à la montagne, six mois à la mer !
Il n’y a aucun problème de continuité de soins puisque justement ces contrats sont présents pour répondre à l’augmentation saisonnière de patientèle dans ces zones.

Le kinésithérapeute ne fait que prendre un assistanat pour quelques mois à la manière d’un assistanat ou d’un remplacement de congés maternité…

Je rejoins ensuite l’avis de l’ordre sur « l’autorisation d’exercice » délivrable par le CDO. Cette autorisation n’existant pas pour l’instant, difficile de la qualifier. Cependant ces contrats étants indiqués comme « expérimentaux » et toujours en discussion, il est fort à parier que les modalités précises ne soient dévoilées qu’ultérieurement.
Peut-être faut il avoir un regard novateur et non figé sur notre profession. Je l’ai déjà exprimé mais notre code de déontologie calqué sur celui des médecins, datant des années 40, est totalement désuet et inadapté au mode actuel.
Peut être que le législateur s’en apercevra et demandera sa révision…

Parlant de ces autorisation, j’aimerais soulever un point important quant aux processus de contestation des procédures ordinales.
En effet, l’avis de l’ordre demande quelles pourraient être ces voies de recours. Il est notable qu’habituellement les recours ordinaux sont de l’ordre de 2 mois. Ce qui dans une procédure complète (avis du CDO, contestation, contestation au niveau national…) peut prendre 6 à 8 mois. Autant le dire de suite, si vous faites une demande mi-juin pour travailler en juillet… aucun recours ne sera réellement envisageable. Même si techniquement il sera possible, temporellement c’est illusoire.
Et contrairement à certains remplacements « courts » où beaucoup de kinésithérapeutes se placent dans l’illégalité sans avertir l’ordre du dit remplacement pour éviter ces soucis, là l’autorisation devra être signée pour avoir accès au contrat. La fraude ne sera alors pas possible. N’entendez pas par là que je cautionne cette fraude, non, mais il serait bon que les recours soient courts pour que justement les kinésithérapeutes ne se sentent pas floués et qu’aucun compérage au sein des CDO ne soit possible pour que l’équité soit de mise.

 

Second point
Le contrat d’aide au maintient d’activité des masseurs kinésithérapeutes en zone déficitaire.
Je ne peux que partager l’avis de l’ordre puisque ayant moi-même dénoncé comme illusoire et incohérent le principe des 50% d’actes auprès des patients habitants dans la zone sous-dotée.

Cependant, je n’adhère pas au point de vue de l’ordre concernant les clauses de non concurrence.
En effet, mon côté « nordique » impliquant la responsabilité individuelle, me fait dire que si quelqu’un n’a pas la clairvoyance suffisante pour s’apercevoir qu’il s’installe dans une zone où il est potentiellement soumis à une clause de non concurrence… Alors je ne peux pas pas grand chose pour lui…
Très objectivement, je ne pense pas que la convention soit le lieu où l’on doive renforcer l’assistanat intellectuel dont une majorité de notre société souffre…

 

Troisième point
L’ordre nous rappelle les conditions de remplacement des masseurs-kinésithérapeutes. Ce point sera intéressant à suivre car l’ordre précise que l’avenant apporte ici une restriction au principe d’un texte de valeur juridique supérieure.
Il m’est d’avis que le code de la santé publique créant la convention et accordant à celle-ci principe de création de droit, il n’y a pas de restriction mais simplement une précision. Cette précision n’étant pas contraire au code au de la santé publique, mais apportant un complément lié au conventionnement.
Ainsi le kinésithérapeute remplacé pourra demander un accord préalable auprès de son CDO pour exercer durant son remplacement. Mais cet exercice, se fera hors convention.
Nous verrons si le législateur modifie ce point et de quelle manière.

À la suite, l’ordre nous précise qu’il n’est pas en accord avec « Le remplaçant prend la situation conventionnelle du remplacé. En conséquence, le masseur-kinésithérapeute remplaçant ne peut remplacer, dans le cadre conventionnel, un masseur- kinésithérapeute déconventionné ». Arguant que le kinésithérapeute est libre de se conventionner ou non.
Il est pourtant précisé que nous sommes « dans le cadre conventionnel ». Et si je suis d’accord avec l’avis de l’ordre sur la liberté de conventionnement ou non, je comprends ce point différemment. Un masseur-kinésithérapeute qui exerce sans être conventionné, ne peut se faire remplacer « dans le cadre conventionnel » par un kinésithérapeute conventionné. Cela implique directement que si le cadre n’est pas conventionnel, le remplaçant est totalement libre de son statut. Le kinésithérapeute déconventionné pourra donc se faire remplacé par un kinésithérapeute conventionné, mais cette activité sera hors convention.
L’inverse n’étant que logique pure, pour pouvoir avoir une activité conventionnée, il faut être conventionné ! Ainsi un remplaçant qui souhaite prendre la place d’un kinésithérapeute, exerçant au titre de la convention, se doit d’être conventionné.

 

Conclusion
Comme dit plus haut, nous verrons quel intérêt porte le législateur à cet avis de notre ordre.
Si celui-ci désavoue l’avis de l’ordre, voir le contredit, la conséquence directe sera un affaiblissement de l’image de marque de l’ensemble de notre profession auprès des tutelles.

 

Vincent Jallu

Durant cette période de festivités où la majorité d’entre nous est préoccupée à organiser cette fin d’année, l’ordre nous a donné la liste des vainqueurs des prix de l’ordre.

Félicitations à l’ensemble des lauréats.
C’est par la reconnaissance universitaire que notre profession pourra évoluer.
Mais malheuresement, les simple kinésithérapeutes que nous sommes ne pourront lire vos publications puisqu’il semblerait que l’ordre ne donne pas accès à celles-ci.
Dommage…

 

L’organisation
Les prix de l’ordre sont répartis de la manière suivante.
La catégorie « espoir », récompensant trois mémoires de fin d’études.
La catégorie « sénior », récompensant trois mémoires de grade master.
La catégorie « expert », récompensant une thèse.

Il est d’ailleurs inquiétant de noter que l’ordre n’ait pas pu décerner de second ni de troisième prix de niveau « sénior » et encore plus inquiétant, le prix de niveau « expert » soit de 2016...
Faut il en déduire qu’il n’y a eu qu’un seul mémoire de grade master cette année ? Une seule thèse l’année dernière ?
Comme à son habitude, la transparence étant de mise, impossible de savoir si l’ordre a simplement survolé le sujet, quels sont les critères, ni même si il y a un quelconque suivi des trois premières éditions...
Comme il faut déposer une candidature pour être éligible, peut être que celles-ci se sont faites rares…
Après l’échec des élections départementales et la démonstrations du désaveu des professionnels pour l’ordre, c’est au tour des candidats des prix de l’ordre de leur montrer le désintérêt total.
La date limite des candidatures fixée au 31 juillet n’étant pas réellement en phase avec l’organisation des doctorants, cela n’aide pas…
Intéressant aussi de voir que la commission d’attribution des prix s’est réunie le 19 décembre. Le calendrier pourrait donc être tout à fait adapté.
Ou peut être finalement que l’ordre a auto-estimé que les travaux présentés n’avaient pas le niveau… Ainsi vous avez pu présenter un mémoire de grade master, avoir validé celui-ci, mais l’ordre pourrait ne pas reconnaitre votre travail comme méritant

Ce qui est sur, c’est que nous avons financé ces prix sans même qu’il y ait un « prix du public »… Au moins pour l’élection de Miss France, nous pouvons voter
Ne doutons pas non plus du réel intérêt de l’ordre pour ces prix, publiés « entre les fêtes », période extrêmement marquée par l’intérêt intellectuel et le suivi de la profession.

 

Les lauréats de kinés engagés
La parution de ce prix m’a donc donné l’idée de décerner les prix des kinés engagés.
Il n’y avait aucune candidature à déposer. Aucun jury, quitte à être arbitraire, autant être seul à décider. Rien à gagner si ce n’est mon estime la plus certaine.

Voici donc les lauréats.

Premier prix, à l’ensemble des masseurs kinésithérapeutes présents dans les services hospitaliers et dans les cabinets libéraux pour assurer la continuité de soins ainsi que toutes les urgences durant ces périodes festives.

Second prix, à l’ensemble des masseurs-kinésithérapeutes qui au quotidien se sont engagés dans l’humanitaire

Troisième prix, simplement à l’ensemble des masseurs-kinésithérapeutes.
Oui, vous et moi, qui au quotidien tout au long de l’année œuvront pour nos patients, pour notre profession, pour notre survie.
Nous ne sommes personne et tout le monde à la fois. Nous sommes tous concernés mais aussi tous délaissés.
Que ce soit par nos tutelles qui veulent organiser la fin de la kinésithérapie. Par notre ordre qui nous regarde d’un air condescendant. Par nos syndicats qui n’ont qu’un seul objectif, encaisser notre chèque.

À vous, les oubliés du quotidien, vous qui faites la kinésithérapie de tous les jours, je vous adresse ce prix des kinés engagés.

 

Vincent Jallu