Nuages

La Profession

Vous trouverez ici, des conseils pratiques ou administratifs, des techniques, des astuces au quotidien...
Avenant 7, et maintenant ?
article à venir...
 
 
 
 
 
Avant que nos syndicats ne nous prennent pour des ânes, la vérité sur la réforme des retraite !
 
ou comment avoir une vision différente de la réforme des retraites.
 
Il y a du nouveau...
 
C'est en fanfare que l'on nous annonce l'accès direct aux kinésithérapeute... mais qu'en est il réellement ?
 
La position de nos représentants pour la manifestation du 16/09
 
 
Faisons le point sur notre actualité.
 
kesako ? Des forfaits qui vont tuer l'exercice libéral, rien que cela.
 
Le début de la fin...
 
Quelques surprises !
 
450€ pour un examen obligatoire en Dry Needling
 
Mais nous, avons nous changé ?
 
Analyse des propositions (si l'on peut appeler cela ainsi...)
 
Savez-vous ce qu'est un CNU et à quoi il sert ? 
 
Revers sans précédent pour notre ordre.
 
Forfaits d'actes ou forfaits globaux, ils arrivent.
 
Pourquoi elles vont se transformer et ce qui nous attend vraiment.
 
Même l'UNCAM n'en veut pas !
 
Le vieux serpent de mer resurgit.
 
Ou comment nos dirigeants se terrent dans un silence sans nom
 
Elle arrive...
 
C'était tellement prévisible.
 
Analyse aussi brève que possible du plan Macron pour la santé d'ici à 2022
 
C'est à se demander si l'on ne voudrait pas que l'on en soit !
 
Voyons ce qui se prépare...
 
Le point sur le Master
Attention au mélange des genres...
 
Pourquoi il faut y aller et voir que cela ne sert à rien !
 
Propositions du conseil d'état
Enfin une avancée sur la communication en santé !
 
Essayons de rester objectifs sur notre situation
 
Nos amis médecins en font l'amer expérience !
 
L'universitarisation se précise. Et pendant ce temps là, d'autres croient au père Noël.
 
Une vision différente de ce qu'est l'ONDAM...
 
Lorsque l'on parle morale, déontologie... 
 
Permier Label qualité en masso-kinésithérapie. Le SNMKR a très bien mené ce dossier.
 
Comme souvent, c'est au détour d'une brève que l'on découvre une triste réalité.
 
Attention au piège !
 
Le stratagème parfait.
 
Un article en 3 parties.
 
C'est fait, le gouvernement a officiellement désavoué l'ordre !
 
Comment cela pourrait influencer notre profession...
 
Et si nous essayions de grandir un peu ?
 
Et pendant ce temps là...
 
Une problématique complexe.
 
Encore une attaque directe...
 
Que faut faire maintenant ?
 
Dans la plus grande indifférence, notre ministre nous a encore poignardé. 
 
ou la fin du système libéral !
 
Pourquoi je ne signerais pas si j'en avais la possibilité...
 
La parution du projet de loi de financement de la sécurité sociale va finir par m'achever !
 
Suite à l'annonce du premier ministre, je suis tout sauf rassuré !
 
La lettre clé vit ses derniers instants.
 
Il ne se passe jamais rien !
 
Comme si cela allait résoudre les problèmes.
 
Parution des décrets concernant le passage en catégorie A des masseurs-kinésithérapeutes salariés.
 
Mais non rassurez vous...
 
Peut-on réellement forcer les gens à aller s'installer là où ils n'ont pas envie ?
 
Là encore, préparons l'avenir...
 
Résultat de la magnificiente enquête du SNMKR...
 
Il y a des jours...
 
Pourquoi si je pouvais le faire, je ne signerais pas cet avenant.
 
Oui... mais...
 
Soyez à la pointe des technologies...
 
Préparons nous...
 
Madame la ministre, et la prévention ?
 
À quand un alignement des conditions de congés maternité ?
 
Article connexe entre les catégories "les idées" et "la profession". Et vous ? Que proposeriez vous pour les négociations ?
 
Dans la lignée du comparatif européen des tarifs, évaluation du système de santé français par The Lancet
 
Même ne cherchant bien, nous sommes bons derniers de ce comparatif !
 
Parution au bulletin officiel du ministère de la santé d'une patate chaude pour le nouveau gouvernement !
 
Félicitations à l'équipe de madame Touraine qui a réussi à museler les syndicats médicaux et paramédicaux.
 
L'état des lieux de la profession par Didier Lantz.
 
Première partie, état de lieux.
Seconde partie, les moments clés où tout à basculé
Troisième et dernière partie, les solutions possibles...
 
Ou comment organiser un déconventionnement "partiel".
 
Et si on parlait tarifs ?
Et oui, et si on étudiait un peu ce qui s'est passé depuis 20 ans concernant l'évolution tarifaire de notre profession ?
 
C'est une question qui revient souvent et pourtant peu de professionnels savent correctement gérer ces impayés.
 
Nos amis chirurgiens dentistes ont largement bataillé sur ce sujet. Oui, nous pouvons diffuser de la musique au sein du cabinet. Mais attention aux pièges.
 
L'échoscopie est un domaine très intéressant, mais attention à rester à notre place... 
 
Un point sur ce qui est autorisé ou non.
 
 
 
 

à venir (dans un ordre non exhaustif !)...

les négociations conventionnelles

le tarif d'autorité

les contrôles

la requalification des actes

les urps

les maisons de soin, de santé, pluridisciplinaires...

Voilà, depuis hier soir nous en savons un peu plus sur le mode de calcul du régime universel de retraites.

Monsieur Delevoye était invité au congrès de la CARPIMKO.

À cette occasion il a pu préciser quelques points importants.

 

La stratégie du gouvernement

Elle est simple. On lance un idée. On ne sait rien de la faisabilité et surtout on ne calcule rien.

On fait une annonce en disant « on maitrise tout, ayez conficance ».

On créée de fait un climat anxiogène en disant que les uns et les autres ne savent pas lire ni compter et au final on dit « bon vous n’aviez pas complètement tort, mais c’est comme ça ».

Et surtout « ha, au fait, nous sommes pressés pour écrire les textes nous devons négocier en moins de 2 mois. Personne n’a rien à dire, parfait. ».

Voilà, l’ambiance est posée…

 

L’assiète de calcul

Très bonne surprise, tous les scénarios avancés jusqu’à maintenant sont faux.

Monsieur Delevoye qui argue depuis la remise de son rapport que tout est clair et transparent, a finalement réussi à cultiver l’angoisse et l’obscurité autour du mode de calcul.

Pour essayer de faire simple, l’assiète de calcul sera égale au chiffre d’affaire moins les charges d’exploitation et sur quoi un abattement de 33% sera appliqué.

Nous paierons donc notre cotisation retraite de 28% sur cette assiète.

Mais soyons rassurés des compensations sont prévues !

 

La CSG

En guide de première compensation, l’assiète de calcul de la CSG sera identique à celle de la cotisation retraite.

Nous aurons donc une baisse significative de l’ensemble des cotisations de CSG. Mais pas assez pour compenser la hausse de cotisation retraite.

 

L’ASV

En guise de seconde compensation, une augmentation de l’ASV est prévue.

Monsieur Delevoye ne sait pas encore comment, et ne semble pas au courant que monsieur Revel fait mine de n’être au courant de rien...

Cela n’augure rien de bon !

Pire, l’ASV est un avantage conventionnel. Devons nous craindre un chantage du type « votre ASV augmente, du coup pas d’augmentation de tarifs » ?

J’attire particulièrement l’attention de nos syndicats représentatifs sur ce piège catastrophique qui se dessine. C’est inacceptable !

Et pourtant l’ASV est la compensation majeure de la réforme.

Par ailleurs les professionnels non conventionnés ont fort à craindre puisque pas d’ASV pour eux…

 

Et le montant de notre retraite ?

Le pire dans cette réforme est l’escroquerie de la valeur d’achat du point.

En effet, il est prévu que 10€ donnent 1 point qui lui même vaudra 0,55€ de pension. Et si la valeur de 0,55 est « garantie », le montant d’achat lui ne l’est pas.

Ainsi dans dix ans le point pourra valoir 12€ et non plus 10, soit une augmentation de 20%. Mais entre temps vos honoraires n’auront pas augmentés de 20%. Vous n’achèterez donc plus le même nombre de point. Votre pension au final baissera donc systématiquement.

C’est ainsi que le pantin Delevoye, homme de paille, qui visiblement est totalement incapable de chiffrer correctement sa réforme, affirme que notre retraite sera meilleure sans même avancer un chiffre, sans même pouvoir dire comment l’ASV compensera notre hausse et sans aucune garantie.

La présidente de la CARPIMKO lui a d’ailleurs fait remarqué qu’elle ne partageait pas son scénario quant à la modification de la valeur de nos retraites. Le seigneur Delevoye n’a rien trouvé à répondre en dehors de l’une de ses phrases emphatiques sans intérêt.

 

Au final

Le chiffre de 6% a été évoqué à plusieurs reprises.

Voilà la réalité. Sous couvert de longs et ennuyeux discours de langue de bois, nous allons perdre 6% de cotisations non compensées.

Pour faire simple, vous prenez votre BNC (le chiffre en bas de votre 2035), vous le multipliez par 0,0402 et vous obtenez le montant de votre perte annuelle.

Les masseurs kinésithérapeutes vont donc perdre en moyenne 1650€ par an.

Le tout en espérant que ce qui est promis soit tenu, que l’assurance maladie joue le jeu de l’ASV et que les règles soit pérennes.

Malheureusement, l’ASV justement, nous avons déjà donné ! Il n’y a aucune garantie dans la durée.

Le tout avec une pension de sortie qui pour l’instant est incalculable sauf à faire confiance à des théories déjà remises en cause !

Nous n’avons donc aucune garantie sauf celle de perdre à minima 1650€ par an.

Au final cette réforme va vous couter une semaine de congés en moins par an ou 45 minutes de travail supplémentaire par jour !

Si vous trouvez cela acceptable, moi non.

Il n’y a pas d’alternative, je continuerais à m’investir au sein du collectif SOSRetraites pour lutter contre cette abomination.

J’appelle nos syndicats représentatifs à rejoindre le collectif sans attendre.

On nous vante du vent, on saisit au moins une partie de nos réserves, on augmente nos cotisations et nous devrions accepter cela parce qu’un prince nous l’impose ?

Aux armes citoyens, Tranchons la tête du monarche.

Non à la réforme. Oui à la conservation de notre régime autonome.

 

Vincent Jallu

Depuis hier une forme d’agitation dans le microcosme kinésithérapique se fait sentir.

En effet, certains affirment que nous avons obtenus l’accès direct !

Nous avons même depuis ce matin une belle démonstration de toutes celles et ceux qui demandent l’accès direct depuis ces 10 dernières années, pour savoir qui d’entre eux a la paternité du projet ! Ils ont tous rencontré Thomas Mesnier, ils ont tous blablabla etc. Tous nos représentants sont les plus forts, les meilleurs, mais ça on le savait depuis longtemps. Non la réalité c'est que tout le monde a besoin d'adhérents ! Donc une bonne nouvelle, cela favorise les élans syndicalistes et cela redore le blason des ordres.

Cependant, si cette nouvelle pourrait être une superbe avancée pour notre profession, je pense qu’il est de mon devoir de vous informer que cette nouvelle est une « fake news » ! Nous n’avons pas l’accès direct.

 

L’accès direct c'est aller chez son kinésithérapeute sans passer par la case médecin et ce, en toute liberté. C’est la personne qui sent que son périnée montre des signes de faiblesse et qui se dit « je vais aller voir mon kiné pour régler le problème », c’est l’hémiplégique qui se dit « est-ce que mon kiné peut m’aider à gérer ma sycinésie, je vais aller le voir sans passer par mon médecin », c’est la maman qui s’inquiète pour son bébé qui s’encombre, c’est ce joueur de foot dont la ligamentoplastie ne le rassure pas, c’est cette dame qui aimerait bien revoir le kiné pour sa prothèse de genou etc… Ce sont tous ces gens qui voudraient venir voir leur kiné sans passer par leur médecin. C’est ça l’accès direct.

Une vraie question philosophique se pose. Sommes nous « juste » compétents sur l’entorse de cheville et le lumbalgie aiguë  ? Non. Nous sommes masseurs-kinésithérapeutes entiers et fiers de l’être.

 

Pire, certains pseudos-intellectuels grateurs de papier qui nous dirigent ont lu « à la va vite » et nous voient déjà en train de faire des diagnostiques avec des droits de prescriptions ou je ne sais quoi d'autre.

 

Protocole de coopération

Voilà l'expression qui change tout et qui fait que nous n’avons pas l’accès direct.

Entorse de cheville, lombalgie aigüe. Encore des mots réducteurs de notre activité. Et tous ces mots mis ensemble donnent non pas l’accès direct, mais « une expérimentation à durée déterminée pour voir si cela apporte quelque chose dans l’engorgement des urgences ou pas ». Cela ne donne en aucun cas « un accès direct sans conditions à la kinésithérapie ». Voilà où se situe l’erreur d’interprétation.

 Qui dit protocole de coopération dit « objectifs ».

L’objectif primaire est le désengorgement des urgences. L’objectif secondaire est « que cela coûte le moins cher possible ».

Il est donc fort à parier que cette coopération se fera uniquement dans ce cadre et avec ces objectifs.

Et lorsque le protocole sera bilanté d'ici à quelques mois ou années, si les résultats ne sont pas à la hauteur, ils ne seront pas reconduits. Du coup, nous perdront de facto "l'accès direct". Retour au point de départ.

 

Les kinésithérapeutes vont ils jouer le jeu ?

Je pense que non. Pourquoi ?

Nous n’avons pas besoin de patientèle supplémentaire. Nos cabinets sont déjà engorgés et nous n’avons aucun temps libre.

Quelles seront les contraintes imposées ? Présence le week-end ? Présence la nuit ? Devrons nous faire l’administratif en lieu et place de l’hôpital et le transmettre par réseau sécurisé ? Devrons-nous faire partie d’une vilaine CPTS (à lire ici) voir d’être sous le coup d’un PEPS ou d’une IPEP (à lire ici)

 

Les kinésithérapeutes sont déjà sous la pression d’un emploi du temps chargé. Des amplitudes horaires importantes. Où vont-ils pouvoir créer des créneaux pour ces urgences ? 

La prise en charge des urgences se fera soit au détriment des autres patients soit ne se fera pas. Dans tous les cas c’est une mauvaise solution.

D’ailleurs, ne l’oublions pas, depuis 2016, le kinésithérapeute est déjà à même de prendre en charge des urgences. Combien d’entre nous l’ont fait et à quelle fréquence ? Cela reste anecdotique… Vous croyez sincèrement que parce que madame la ministre le demande gentiment nous allons régler le problème ?

20% des gens aux urgences avancent y être car ils n’ont pas trouvé de médecin.

Pensez vous qu’il trouveront un kiné plus facilement ? Non.

Nous l’avons vu avec l’avenant 5, malgré les incitations financières les kinésithérapeutes n’ont pas joué le jeu. Il n’y a aucune raison qu’il le fasse pour les urgences.

 

Et si les kinésithérapeutes ne jouent pas le jeu, cela impliquera directement que d’ici 2 à 3 ans nous perdront automatiquement cette forme d’accès directe.

 

Pire, j’avance qu’en se limitant à l’entorse de cheville et aux lumbago, cela va créer chez les patients une confusion et fer perdre du temps parfois précieux.

Nous le savons tous, le patient n’entends que ce qu’il a envie d’entendre.

Combien vont « tenter » de passer chez le kiné, sait on jamais, si cela peut m’éviter d’attendre 6h aux urgences ?

Combien vont râler quand on leur dira « ha désolé pour le genou c’est pas chez moi, je ne fais que les chevilles ! ». Comment allons nous gérer les plaies ouvertes dans nos salles d’attente en disant « bougez pas, j’appelle le 15 » ?

 

Le fait est que nous ne mesurons pas la porté de la responsabilité et des contraintes que cette annonce va engendrer.

 

Qui va payer ?

C’est aussi une question essentielle.

Comment sera faite notre rémunération.

J’avais accusé le CNO de manquer totalement d’ambition (à lire ici) en ne définissant pas un cadre conventionnel lorsqu’il affirmait que nous avions l’accès direct suite à la loi de santé de 2016.

Et bien je remets le couvert. Si plutôt que de se cacher derrière « l’ordre ne gère pas les relations conventionnelles, c’est aux syndicats de s’en occuper », notre ordre avait fait preuve d’un peu d’ambition et avait réuni toutes les parties, nous n’en serions peut être pas là.

 

Car vu que nous parlons d’un protocole de coopération, nous pouvons tout imaginer. Un paiement par l’hôpital, par l’ARS, par un forfait, à l’acte ou même par objectif. Et ce dernier serait le pire. Une cotation spécifique ? D’ici la fin de l’année alors qu’aucune négociation conventionnelle n’est en place sur le sujet ? je n’y crois pas trop.

Non j’ai bien peur qu’à l’arrivée le financement se résume à un forfait sur objectifs payé par l’ARS. Pour parler simplement, même si rien n’est écrit et ce que j’avance d’engage que moi, on peut imaginer un système de ce type:

  • entre 10 et 25 urgences par mois forfait 350€
  • entre 25 et 50 urgences par mois 725€
  • et ainsi de suite.

 

Et le master ???

Si vous ne voyez pas ce que le master vient faire dans l’histoire, c’est pourtant un problème qu’il faut soulever.

Il est notable que tous les professionnels de santé qui élaborent des diagnostiques et qui ont l’accès direct sont au grade master.

Je soulève dont un problème. N’ayons nous mêmes pas le grade master. N’y a-t-il pas un risque que l’on nous dise simplement « vous avez l’accès direct, donc vous n’avez plus besoin de master ? ».

 

Et si la pratique avancée en massa-kinésithérapie d’urgences était la solution ?

Peut-on imaginer que madame la ministre annonce d’ici la fin de l’année la création d’une telle pratique avancée, avec un grade master et 2 ans de sémiologie formatée pour les urgences ?

Beaucoup de questions en suspens…

 

Conclusion

L’accès direct aurait été une magnifique avancée pour notre profession. Malheureusement un accès direct partiel sous conditions de protocoles de coopération, ayant pour objectif de désengorger les urgences… c’est une hérésie. Surtout, c’est se faire prendre au piège par le gouvernement. En effet, nous sommes le fusible si facile à incriminer. Dans 2 ans nous entendrons « les urgences sont saturées, c’est à cause des kinésithérapeutes ». Alors qu’en fait le gouvernement ne veut pas résoudre le problème des urgences comme il se doit. Ne soyons pas dupes. Il prévoit d’augmenter le nombre de consultations chez le généraliste… Comment ? Alors qu’une pénurie nationale est déjà en place, comment, va-t-il faire pour dire aux généralistes « travaillez plus » ? Ne tombons pas dans ce piège. Cette annonce, sous cette forme, est un leurre et en aucun cas une avancée pour la profession.

Nous n’avons pas l’accès direct, nous avons une épée de Damoclès au dessus de notre tête car nous sommes le prétexte que le gouvernement a trouvé pour gérer la crise des urgences. Voilà la réalité.

 

Vincent Jallu

Le 16/09 se tiendra une grande mnifestation pluri-professionnelle regroupant l'ensemble des professions libérale pour s'exprimer contre la réfomre des retraites qui va nous toucher de plein fouet.

 

Nous n’obtiendrons rien

Voilà c’est dit.

Si vous me lisez régulièrement vous savez que j’affirme depuis longtemps que monsieur Macron est totalement hermétique à la pratique populaire qu’est la manifestation. « Cause toujours tu m’intérresses » est la ligne de conduite gouvernementale.

Et même la grande fronde que sont ou qu’ont été « les gilets jaunes » n’ont finalement, compte tenu de l’ampleur du mouvement, pas réussi à apporter grand chose.

C’est pourquoi, j’en suis complètement convaincu, cette manifestation n’apportera rien...

On nous dira que « pour l’instant rien n’est décidé », que « il ne faut pas s’inquiéter, nous avons été entendu »… J’en passe et des meilleurs !

Et au final le dossier retraite n’avancera pas.

 

Alors, pourquoi manifester ?

La réponse est simple. Depuis 1995 nous n’avons pas vu telle mobilisation pluri-professionnelle.

Et si 2000 kinés qui s’ébrouent devant un ministère n’ont aucune chance de quoi que ce soit, si nous sommes 2-300 000 toutes professions libérales confondues, alors, peut être que sur un malentendu…

N’oublions pas non plus que les avocats s’investissent dans le mouvement.

Et cela change tout.

En effet, le régime universel des retraites passera par la case législative.

Et si seuls, nous n’aurons aucune chance d’entreprendre des démarches juridiques pour déceler toutes les failles juridiques, les avocats ne sont ils pas les mieux placés pour s’occuper de cela ?

Ensemble nous avons une vraie force de frappe et un vrai avenir. Seuls nous sommes perdus.

 

La problématique syndicale

Pourquoi nos sydicats n'appellent pas à manifester ?

Pour parler simplement, cette manifestation n’apportera rien à nos syndicats. Par contre appeler à manifester demande des ressources, de l’organisation et donc va coûter aux syndicats.

Voilâ pourquoi ils rechignent tant à appeler à la manifestation. Cela leur coute sans rien leur rapporter.

 

Le cas de la FFMKR

À la FFMKR, le cas est complexe. Certains syndicats départementaux ont commencé à appeler à manifester. On ne pourra donc pas dire qu’ils n’ont rien fait !

Mais au niveau national, silence radio. C'est donc comme souvent, une situation ambigüe où l'échelon nation ne se mouille pas mais où l'échelon départemental lui mouille le maillot. Cette attitude mi-figue mi-raison commence à m'agacer sérieusement. Soit on en a dans le pantalon et on le montre, soit on ne fait pas faire aux autres ce que l'on a pas le courage d'assumer.

 

Le SNMKR

Le silence est d’or… que dire de plus ?

 

L’opportuniste Alizé

Comme le disait Jacques Dutronc, Alizé retourne sa veste toujours du bon côté !

Comme vous pourrez le lire ici, le président d’Alizé qui est aussi le président de l’UFLM association se fait remonter les bretelles, pour ne pas dire se fait lyncher publiquement quant à son inaptitude à la participation collective au sein du mouvement lancé il y a plusieurs mois.

Après avoir subit plusieurs revers de la sorte, et ayant choisi de faire cavalier seul, Alizé se lance enfin dans l’appel à manifester ou presque, ils ne sont pas encore surs...

Et si effectivement ce n’est qu’opportunisme ayant céder encore une fois au populo-démago propre à son président, il faut saluer ce geste d’Alizé. Car même si ce syndicat souhaite s’attirer la gloriole de manière unilatérale, c’est dans la cohésion pluri-professionnelle que nous aurons une chance.

 

Conclusion

Messieurs dames les syndicalistes. Appelez à manifester. Ne cous occupez de rien, les « kinés » se sont déjà organisé sans vous. Cela ne vous coutera rien et ne vous demandera aucun effort. Oui nous serons noyés dans le paysages, oui vous n’obtiendrez aucun gloire dans cette manifestation mais au moins nous serons là !

 

Unissons nous aux autres professions.

 

Vincent Jallu

 

Pour suivre les évolutions de l'organisation de la manifestation,

Groupe Facebook de la manifestation

Groupe Facebook de l'UFMLsyndicat

Voilà, enfin nous connaissons la position de nos trois syndicats quant à la manifestation du 16/09.

La FFMKR et le SNMKR s’abstiennent tandis qu’Alizé vient tout juste d’appeler à la manifestation. Précisons tout de même qu’à la FFMKR la voie n’est pas monocorde. Certains départements sont pour l’action et l’ont fait savoir dès le départ. Voilà du courage, merci à eux. 

 

La triste réalité est que nos syndicats représentatifs se cachent. Ils n’ont pas le courage d’assumer un appel à manifester.

Ils préfèrent rester tranquillement planqués derrière la position de la FFPS.

 

Ce que n’ont pas compris nos syndicats et tous les syndicats ayant suivis l’avis de la FFPS

Tout le monde insiste sur le fait que les négociations ne sont pas abouties et que l’augmentation de cotisation peut être « compensée ».

 

Nos syndicats représentatifs se cachent donc derrière la Fédération Française des Professions de Santé (FFPS) en argumentant qu’il vaut mieux être au sein d’un groupe de négociation composé des acteurs de la CARPIMKO. Ils ont simplement peur d’être noyés au milieu des autres professions libérales.

Mais ce que n’ont pas compris tous ces intellectuels qui prennent des décisions à notre place… C’est qu’une compensation, cela se donne, mais cela se retire aussi.

Et cela, le gouvernement le sait, lui. Il n’y a de fait aucune pérennité dans la compensation. Le rapport Delevoye l’indique lui même, le système de réforme des retraites n’aura un rendement connu qu’à l’horizon 2025. De fait le gouvernement peut signer n’importe quoi maintenant et revenir dessus dans 5 ans. Donc tout ce qui sera voté aujourd’hui sera remis en cause dans cinq ans. Ceci est un fait absolu.

Nous avons déjà connu cette situation. L’Avantage Social Vieillesse (ASV). Tout le monde savait que c’était en déficit, tout le monde a tiré la sonnette d’alarme et d’un coup… Diminution de rendement perte des acquis etc… Voulons nous refaire la même erreur ?

Savez vous qu’à l’heure actuelle dans la réforme telle que prévue, le point est donné pour 0,55€. Si jamais un jour le législateur décide de diminuer à 0,54€, cela ferait une baisse par retraité d’environ 27€ par mois. « Pas grand chose dirons certains », mais à l’échelle nationale cela représenterait 462 millions par mois soit 5,55 milliards d’euros par an. La tentation sera grande…

 

L’autre point où les avis divergent le plus est la possibilité de négocier. Les plus crédules y croient encore. Les plus réalistes savent bien qu’il n’y a que des miettes à récupérer.

Encore mieux, une réelle partie de poker menteur ces derniers jours à grand coup d’annonces entre notre  président, le premier ministre et le ministre de l’action et des comptes publics. LEs uns et les autres annonçant que la réforme serait tantôt d’ici quelques mois, tantôt au moins dans un an etc… Et devons nous parler de l’entrée au gouvernement de Jean-Paul Delevoye ? Devons nous aussi parler de la « concertation nationale » ? Quelle trait d’humour… Le grand débat a donné quoi déjà ? Ha oui… rien.

 

Finalement ce qu’il faut retenir c’est que l’exécutif a déjà fait ses choix mais ne souhaite pas bousculer les foules en ce week-end d’ouverture officiel de la propagande pour les élections municipales. Car l’enjeu il est bien là, ne pas faire de vagues avant les municipales. 

Il faudrait vraiment être stupide pour croire que ces annonces soient des ouverture de négociations au sujet de la réforme des retraites. Si un président de syndicat pensait réellement cela, on comprendrait mieux pourquoi notre syndicalisme va mal !

 

La réalité est que certaines entités de la FFPS veulent caresser le gouvernement dans le sens du poil en rapport avec leurs actualités… D’où une certaine frilosité pour ne pas dire une glaciation complète des actions.

 

Pour Alizé, l’accouchement fut long et difficile !

Si assez rapidement la position de la FFMKR et du SNMKR ont été connues, Pour Alizé ce fut plus complexe.

Après que des confrères et consoeurs se soient brillamment organisés au sein du groupe facebook « manifestation du 16/09 » et plus largement au sein du collectif #sosretraites qui regroupe Avocats, hôtesses de l’air/stewards, infirmièr(e)s,  kinésithérapeutes, médecins, orthophonistes, pilotes, podologues… ; Alizé ayant le champ libre face aux deux autres syndicats a finalement décidé que capter les insatisfaits leur donnerait une meilleure image que de respecter ce qu’ils avaient annoncé a savoir suivre les propositions de la FFPS.

Cependant après avoir participé à la première réunion du collectif SOS retraite, force a été de constater que l’engagement officiel faisait défaut. Il aura fallu pas loin d’une semaine sous la pression pour officialiser l’appel a manifestation d’Alizé paru hier. Et même si ils n’ont toujours pas fait de campagne de mailing général, ne doutons pas qu’ils le fassent « sous peu », espérons juste avant le 16/09…

Enfin si on peut déplorer des actions en sous-marin de leur part, nous pouvons enfin saluer l’engagement tardif d’Alizé.

 

Et l’ordre dans tout cela ?

Notre ordre reste muet, étrange. Pourquoi étrange ? Et bien parce que le Conseil national des Barreaux des avocats s’est lui prononcé et en son sein l’ordre des avocats siège. Il ne semble donc pas contraire à la fonction de se positionner.

De plus, le CNO, par le biais de son règlement de trésorerie a un « système » de retraite des élus nationaux. Système financé par les élus eux mêmes, mais aussi par le CNO (donc par vos cotisations).

En effet, ces derniers passant beaucoup de temps dans leur fonction ordinale (je vais sortir mon mouchoir soyez en sur), n’ont qu’un faible revenu « masso-kinésithérapique » et ont donc des cotisations faibles à la CARPIMKO. Ils ont par contre des droits de gérance que les « mk standards » n’ont pas, mais c’est un autre débat.

Pour palier à cela, le CNO a mis en place un système de cotisations internes pour la retraite.

Il serait donc logique qu’une fois le régime universel voté, ce système spécial de cotisation n’existe plus. Nos élus nationaux pourraient donc être concernés eux aussi par une augmentation de cotisation et une perte d’avantages…

Étrange silence n’est-il pas ?

D’un autre côté, pensez vous le CNO assez pervers pour conserver ce système sans nous en parler ? Non… Soyons raisonnables, nous savons bien que le CNO nous consulte régulièrement et qu’à aucun moment il n’agit tout seul dans son coin. Quelle blague…

Vous savez que l’on a coupé des têtes pour moins que cela dans notre pays ! Et je peux vous garantir que si le régime universel passe, il faudra que cet « avantage » disparaisse…

 

Donc oui, nos élus seront eux aussi concernés. Mais ils préfèrent le silence…

 

La porte reste grande ouverte

Messieurs dames de la FFMKR et du SNMKR et du conseil national de l’ordre, il n’est pas trop tard pour appeler à manifester.

La FFPS fait totalement erreur, soyez plus intelligents qu’elle.

Vous n’avez pas grand chose à faire, le collectif SOS retraite a déjà tout fait. Juste envoyer un courriel à vos adhérents appelant à manifester.

De toutes les façons, si nous sommes 200 kinés à manifester, cela sera obligatoirement de votre faute car vous aurez fait défaut. À contrario, si nous sommes 2000, vous allez prendre le plus grand revers syndical jamais connu puisque que vous appeliez ou non, aucun changement dans la mobilisation. Autant dire que si c’est le cas... il faudra se poser la question de la pertinence de notre représentation syndicale et de l’intérêt même de se syndiquer. Il faudra alors que chacun d’entre vous prennent ses responsabilités...

Ce qui est sur, le premier syndicaliste qui va nous conter la sérénade « les kinés ne se syndiquent pas assez », ma réponse sera du tac o tac « normal, les kinés veulent des syndicats qui en ont ! » et pas des grattes papier atteints de réunionite aigüe où ils ont l’impression d’être importants mais où ils ne font que tuer la profession à petit feu.

#sosretraites

Soyons unis, entre nous, avec les autres professions libérales, venez nombreux !

  

Vincent Jallu

Pour vous tenir informé pour les kinésithérapeutes:

Association Collectif Kinés ACK

Syndicat Alizé

Et plus généralement:

Manifestation du 16/09

Sous ces deux acronymes se cache la triste réalité de notre avenir. Ce sont deux expérimentations qui ont une durée de vie de 5 ans.

Rien que la définition de ces dits acronymes fait froid dans le dos.

Ce sont les Paiements en Équipe de Professionnels de Santé en ville (PEPS) et les Incitation à une Prise en Charge Partagée (IPEP).

On devine déjà la volonté à peine cachée de ces deux systèmes. Réduire les coups, payer au forfait et imposer des prises en charges

Pour citer le communiqué du ministère de la santé, le PEPS « vise à tester un nouveau modèle de financement collectif forfaitaire de professionnels de santé en ville ».
Oui, vous avez bien lu, financement forfaitaire collectif… Nous ne sommes plus là avec un forfait mono-professionnel pour une prise en charge de telle ou telle pathologie, non, nous sommes là en présence d’un forfait inter-professionnels en remplacement de l’acte individuel.

Pour les IPEP, vous ne serez certainement pas surpris de voir quelques CPTS (à lire ici) participer activement à cette expérimentation (à lire ici). Ces IPEP ont pour but de vous "inciter" à prendre en charge des pathologies que vous n'auriez pas pris en charge habituellement et à prendre charge de manière partagée avec d'autres professionnels.

 

Quelle est la finalité ?
Simplement la fin de l’exercice libéral ou au moins votre liberté de choix et de décisions dans vos prises en charges.

Certaines structures enclinent à l’expérimentation des IPEP souhaitent même salarier l’ensemble des acteurs la constituant.  

Le pire, c’est qu’ils y a des esprits plus stupides que les autres pour croire que ces salariats déguisés seront bénéfiques !

Peut être sont-ils parmis ceux qui se disent « j’en ferais un peu moins et je serais payé ». Ont ils au moins compris que cette mise en esclavage ne ferait que de se durcir au fur et à mesure des objectifs imposés ?

Car si intellectuellement désynchroniser le paiement de l'acte est intéressant pour assurer une forme qualitéative du travail, n'oublions pas que nous ne sommes pas là dans un salarait véritable avec simplement une contrainte horaire à respecter. Non, nous sommes là avec un objectif à respecter. Le premier des objectifs est toujours le même, l'accessibilité aux soins. Comprenez par là, permanence de soins. Fini les vacances "quand on le souhaite", fini les journées de ci de là, enfin bref, fini l'exercice libéral !

Et gare à vous si vous n'avez pas rempli vos objectifs en fin d'année ! 

Ajouté aux expérimentations de paiements à l'épisode de soins (à lire ici), le cocktail est détonnant ! Forfaits bloqués pour des années (l'inflation elle n'est pas bloquée !...), renégociations complexes car pluri-professionnelles etc. Tout est fait dans ces systèmes pour que le professionnel soit piégé.

Je l'ai déjà dit mais il va falloir devenir opportuniste et s'adapter en fonction des objectifs donnés. Cette année c'est la BPCO quo paye, l'année prochaine ce sera la psychiatrie et l'année d'après le cancer de la prostate ! Et surtout débrouillez vous pour gérer vos patients d'une année sur l'autre !

 

Le patient doit faire sa révolution

Dans tous ces systèmes, tout le monde semble oublier ce qui est au coeur de notre action, le patient.

Pendant que l’on prend en charge de manière « incitée » certaines pathologies, que fait on des autres ? Nous les mettons dehors ? « Désolé madame, cette année je ne prends que des les PTG et les PTH, c’est ce qui paye, revenez l’année prochaine pour votre épaule, avec un peu de chance on aura une promo » ! Voilà ce qui nous attend.

Oui, ce monde devient fou !

Il faut que nous fassions comprendre à nos patients ce qui les attend. La qualité de leur prise en charge en dépend. Il va perdre sa liberté de choix de thérapeute, il va être enfermé dans un cadre adminsitratif défini avec des praticiens définis et n'aura pas la qualité de soins attendue.

 

Que faire ?

Si sur le fond je suis opposé idéologiquement aux CPTS, aux PEPS et autres IPEP, il faut rester lucide.

Se révolter ? Pour obtenir quoi ? Même le mouvement des gilets jaunes n’a pas obtenu grand chose de concret. Et nous n’avons pas le dixième de la force de frappe de ce mouvement.

De plus en segmentant la gouvernance, notre légilsateur a commis une erreur. Il a aussi fragmenter le pouvoir décisionnel. Et c’est là que nous avons une carte à jouer. Seuls face à un ministère nous n’avons que peu de poids. Mais en local, quelques professionnels face à une ARS, la donne change. Le rapport de force s’inverse. D’autant que ce sont les ARS qui sont sous pression. Elles doivent faire tout le boulot et rendre des comptes au ministère. Notre carte à jouer, elle est là ! 

C’est pourquoi, si nous n’investissons pas les structures (CPTS et autres) et si nous ne participons pas aux PEPS et autres IPEP, nous deviendrons les seuls responsables de notre échec.

Il est impératif pour nous d’être représenté et d’être moteur de ces structures pour que nous puissions directement négocier et que nous ne retrouvions pas sous la gérance d’autres acteurs.

 

Lorsque au niveau des établissements de santé les Moniteurs Cadres Masseurs-Kinesithérapeutes ont disparu, ils ont été remplacés par des cadres de santé essentiellement infirmiers. Et depuis notre profession s’est désinvesti des établissements. Les infirmier(e)s sont devenus indispensables au sein des services, les « kinés » ? Ils sont quelque part peut être à la machine à café, on les « bip » quand on a besoin d’eux… Les infirmier(e)s ont été intelligent(e)s, nous, non.

 

Aujourd’hui la même chose peut se produire au niveau libéral.

Nous pouvons soit prendre le train en marche, soit rester au bord du quai à nous regarder sombrer.

  

Conclusion

Notre profession est à l’ère du scientisme, de l’esclavage intellectuel imposé par décrets et par mépris ambiant.

Avec ces propositions de PEPS et IPEP, nous allons encore perdre un élément de plus, notre liberté d’organisation.

La masso-kinésithérapie, une profession d’avenir ?...

Oui si nous savons nous investir et devenir décisionnaires au niveau local.

Si nous ne faisons qu’attendre que les autres décident à notre place comme par le passé… Nous disparaitrons.

 

Vincent Jallu