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La Profession

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Avant que nos syndicats ne nous prennent pour des ânes, la vérité sur la réforme des retraite !
 
ou comment avoir une vision différente de la réforme des retraites.
 
Il y a du nouveau...
 
C'est en fanfare que l'on nous annonce l'accès direct aux kinésithérapeute... mais qu'en est il réellement ?
 
La position de nos représentants pour la manifestation du 16/09
 
 
Faisons le point sur notre actualité.
 
kesako ? Des forfaits qui vont tuer l'exercice libéral, rien que cela.
 
Le début de la fin...
 
Quelques surprises !
 
450€ pour un examen obligatoire en Dry Needling
 
Mais nous, avons nous changé ?
 
Analyse des propositions (si l'on peut appeler cela ainsi...)
 
Savez-vous ce qu'est un CNU et à quoi il sert ? 
 
Revers sans précédent pour notre ordre.
 
Forfaits d'actes ou forfaits globaux, ils arrivent.
 
Pourquoi elles vont se transformer et ce qui nous attend vraiment.
 
Même l'UNCAM n'en veut pas !
 
Le vieux serpent de mer resurgit.
 
Ou comment nos dirigeants se terrent dans un silence sans nom
 
Elle arrive...
 
C'était tellement prévisible.
 
Analyse aussi brève que possible du plan Macron pour la santé d'ici à 2022
 
C'est à se demander si l'on ne voudrait pas que l'on en soit !
 
Voyons ce qui se prépare...
 
Le point sur le Master
Attention au mélange des genres...
 
Pourquoi il faut y aller et voir que cela ne sert à rien !
 
Propositions du conseil d'état
Enfin une avancée sur la communication en santé !
 
Essayons de rester objectifs sur notre situation
 
Nos amis médecins en font l'amer expérience !
 
L'universitarisation se précise. Et pendant ce temps là, d'autres croient au père Noël.
 
Une vision différente de ce qu'est l'ONDAM...
 
Lorsque l'on parle morale, déontologie... 
 
Permier Label qualité en masso-kinésithérapie. Le SNMKR a très bien mené ce dossier.
 
Comme souvent, c'est au détour d'une brève que l'on découvre une triste réalité.
 
Attention au piège !
 
Le stratagème parfait.
 
Un article en 3 parties.
 
C'est fait, le gouvernement a officiellement désavoué l'ordre !
 
Comment cela pourrait influencer notre profession...
 
Et si nous essayions de grandir un peu ?
 
Et pendant ce temps là...
 
Une problématique complexe.
 
Encore une attaque directe...
 
Que faut faire maintenant ?
 
Dans la plus grande indifférence, notre ministre nous a encore poignardé. 
 
ou la fin du système libéral !
 
Pourquoi je ne signerais pas si j'en avais la possibilité...
 
La parution du projet de loi de financement de la sécurité sociale va finir par m'achever !
 
Suite à l'annonce du premier ministre, je suis tout sauf rassuré !
 
La lettre clé vit ses derniers instants.
 
Il ne se passe jamais rien !
 
Comme si cela allait résoudre les problèmes.
 
Parution des décrets concernant le passage en catégorie A des masseurs-kinésithérapeutes salariés.
 
Mais non rassurez vous...
 
Peut-on réellement forcer les gens à aller s'installer là où ils n'ont pas envie ?
 
Là encore, préparons l'avenir...
 
Résultat de la magnificiente enquête du SNMKR...
 
Il y a des jours...
 
Pourquoi si je pouvais le faire, je ne signerais pas cet avenant.
 
Oui... mais...
 
Soyez à la pointe des technologies...
 
Préparons nous...
 
Madame la ministre, et la prévention ?
 
À quand un alignement des conditions de congés maternité ?
 
Article connexe entre les catégories "les idées" et "la profession". Et vous ? Que proposeriez vous pour les négociations ?
 
Dans la lignée du comparatif européen des tarifs, évaluation du système de santé français par The Lancet
 
Même ne cherchant bien, nous sommes bons derniers de ce comparatif !
 
Parution au bulletin officiel du ministère de la santé d'une patate chaude pour le nouveau gouvernement !
 
Félicitations à l'équipe de madame Touraine qui a réussi à museler les syndicats médicaux et paramédicaux.
 
L'état des lieux de la profession par Didier Lantz.
 
Première partie, état de lieux.
Seconde partie, les moments clés où tout à basculé
Troisième et dernière partie, les solutions possibles...
 
Ou comment organiser un déconventionnement "partiel".
 
Et si on parlait tarifs ?
Et oui, et si on étudiait un peu ce qui s'est passé depuis 20 ans concernant l'évolution tarifaire de notre profession ?
 
C'est une question qui revient souvent et pourtant peu de professionnels savent correctement gérer ces impayés.
 
Nos amis chirurgiens dentistes ont largement bataillé sur ce sujet. Oui, nous pouvons diffuser de la musique au sein du cabinet. Mais attention aux pièges.
 
L'échoscopie est un domaine très intéressant, mais attention à rester à notre place... 
 
Un point sur ce qui est autorisé ou non.
 
 
 
 

à venir (dans un ordre non exhaustif !)...

les négociations conventionnelles

le tarif d'autorité

les contrôles

la requalification des actes

les urps

les maisons de soin, de santé, pluridisciplinaires...

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Inflation

Et oui cette fameuse inflation. Tout le monde en parle mais peu ont une analyse pertinente. Dans beaucoup de communications nous voyons des chiffres avancées entre nos revenus et ce qu’ils devraient être si ils avaient suivi l’inflation. Mais à aucun moment, les gens qui publient ce type de communication ne s’interrogent sur le pourquoi et encore moins sur le comment, d’autant que leur regard est totalement biaisé par le choix de l'année d'observation. Voici pourquoi.

Premier point, comme indiqué dans la méthode, les données UNASA de 2002 ne comportent que 5009 relevés. En appliquant un calcul de variance sur données groupées nous obtenons une estimation de la variance à 271685242 ce qui permet de borner le revenu de 2002 par un intervalle de confiance estimé tel que IC 5% = [36561;37473].

Cela nous permet de faire un graphique représentant notre BNC depuis 2002, ainsi que le BNC de 2002 théorique suivant l’inflation avec son intervalle de confiance suivant lui aussi l’inflation.

 

IC

 

Nous voyons clairement qu’avec une erreur de +- 1.23% les données de cette période sont à prendre avec un peu plus de recul que prévu.

 

Autre problématique. Prenons l’années 2020. Nous passons entre 2020 et 2021 de 35842€ de BNC à 42243 soit +17.86%. Dans le même temps l’inflation ne progresse que de 0.5%… Nous sommes donc +17.36% au dessus de l'inflation !

Vous voyez tout de suite ce type d’interprétation est totalement dépendant de la période choisie. C’est un problème bien connu des statisticiens dans ce genre d'études. Mais visiblement certains n'ont aucune conscience de cela et publie des chiffres sans aucun fondement.

En fonction de la période étudiée, nous pouvons avoir des résultats totalement différents. Ainsi on pourrait choisir une période pour majorer l’effet cherché et montrer que notre BNC est drastiquement trop bas, À l’inverse choisir la meilleure période pour démontrer que finalement notre BNC est même supérieur à ce qu’il aurait été en suivant l’inflation.

Pour avoir une attitude plus neutre il convient d’analyser l’ensemble des données sur l’ensemble des périodes et en considérant les problématiques micro-économiques.

Je vous propose donc un graphique depuis 2002 et jusque 2021 considérant notre BNC moyen (en bleu) et notre BNC théorique (en pointillés) si il avait suivi l’inflation par année.

 

BNCinf2002 2021

 

Vous voyez que si l’on effectue un comparatif  entre 2021 et 2020-2019-2018, notre BNC est supérieur à celui qu’il aurait suivi si nous avions été indexés sur l’inflation.

à contrario, les années les plus « démonstratives » sont 2002, 2008 et 2013. Les années 2007, 2009, 2014, 2015, 2016 et 2017 montrent une différence relativement faible par rapport à l’inflation.

Il y a donc tout intérêt à calculer la moyenne des différences sur la période. Sur les 20 années comprises entre 2002 et 2021, en moyenne, nous sommes -5,13% en dessous de ce que notre BNC auraient du être si il avait suivi l’inflation. Oui, clairement c’est moins que l’inflation, mais nous sommes très loin des chiffres annoncés par certains dont le seul but est d’affoler la population. J’ai récemment lu 36% d’écart avec l’inflation, quelle hérésie…

Nous retrouvons les 2 mêmes périodes. 2002-2013 et 2014-2020 (toujours les effets de cette fameuse crise). Si l’on se réfère aux années antérieures à 2013, nous sommes à -8.8% en moyenne par rapport à l’inflation.Mais si nous étudions la période 2014-2020 nous sommes en moyenne à +1.18% par rapport à l’inflation. 

Il est donc assez clair maintenant que les diplômés d’après 2014 ne peuvent pas avoir la compréhension des râleries des plus anciens. Nous retrouvons ce que nous avions déjà mis en avant à savoir certains conflits générationnels face à nos revenus.

Comme nous l'avons vu le CA et le BNC sont soumis à de nombreuses variations qui semblent être externe à nos revenus conventionnels.

 

De fait, faisons le même graphique avec nos revenus conventionnels entre 2010 et 2019 sur le graphique de gauche et entre 2010 et 2022 sur celui de droite.

 

CNAMinf19et22

 

Entre 2010 et 2019, finalement la différence par rapport à l'inflation n'est en moyenne que de -2.01%. En incluant la période COVID et la hausse d'inlfation record de 2022, nous arrivons en moyenne à -7.78% par rapport à l'inflation. Sachant que depuis nous avons déjà eu une augmentation globale de +3% sur la valeur de la lettre clé (et d'ailleur si vous croyez que ces 3% ont été déterminés au hasard... vous seriez bien naïfs, car si l'on regarde les autres professions concernées par cette augmentation, on constate qu'en moyenne les professions ont perdu environ 3% par rapport à l'inflation. Alors oui, nous un peu plus, merci à "les cabinets doivent fermer" !).

Comparons finalement notre CA, notre BNC et nos revenus conventionnels par rapport à l’inflation entre 2010 et 2022.

 
Triptyqueinf

 

Nous voyons bien sur ce triptyque. Nos revenus conventionnels ne sont pas incohérents face à l’inflation. Notre CA, à cause des revenus HN en berne perd face à l’inflation. Enfin notre BNC, en lien avec notre gestion de nos revenus, est encore plus en décalage face à l’inflation.

Alors toujours convaincus que nos revenus conventionnés sont le problème ? Il est évident que nous aimerions tous gagner plus mais avant de critiquer, peut être faudrait il faire notre auto-critique…

Vous voyez que nous sommes très, très loin des discours alarmistes de certains. Et vous voyez aussi que quand le directeur de l'UNCAM dit que les revenus des médecins serait assez proches si ils avaient suivi l'inflation... Je ne me suis pas penché sur les revenus des médecins mais en ce qui concerne les notres, ce n'est pas complètement faux. Nos revenus conventionnels moyens sont « sous contrôle ». Et donc l'UNCAM joue intelligemment entre notre démographie, l’ONDAM et nos revenus moyens.

Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi nous dépassions l’ONDAM tous les ans et pourquoi nous étions « autorisés » à le faire ? Enfin, pourquoi lancer une avenant "financier" de temps à autres et parfois un avenant "technique"... Il y a des stratégies faites pour que nous restions en phase avec l'inflation du point de vue de nos revenus conventionnels (il est d'ailleurs pertinent de s'intéresser à ces stratégie pour évaluer la future enveloppe disponible).

Par ailleurs, je pense que les services statistiques de l'UNCAM doivent bien rigoler quand des syndicalistes leurs disent "nous avons perdu 25% de pouvoir d'achat" alors que leurs chiffres montrant que c'est totalement faux !

Le problème de nos revenus n'est pas situé dans les revenus conventionnels. 

Nous devons donc avoir une vision beaucoup plus globale que ce que nous pensions sur le sujet.

Je vous propose ensuite d’avoir un regard plus large par rapport aux français. En effet, nous avons toujours tendance à nous comparer aux médecins, je ne sais pour quelle raison (peut être un complexe d’infériorité…) car nos deux professions sont radicalement différentes tant en terme de responsabilité qu’en mode de financement.

 

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Lors de mon premier article consacré aux revenus des kinésithérapeutes, j’avais effectué un comparatif européen. Or je me suis aperçu qu’une grande majorité des lecteurs n’avaient pas lu l’article jusqu’au bout et  avaient du coup manqué l’essentiel de l’article. Oui nous gagnons moins que nos collègues européens, mais c’est en rapport avec le coût du niveau de la vie dans le pays et là nous ne sommes pas si mal placés.

C’est pourquoi, afin que le lecteur « pressé » ait l’information, je vais mettre la conclusion en tête de ce nouvel article traitant de nos revenus.

 

Conclusion

Beaucoup de fausses idées circulent sur nos revenus et notre pouvoir d’achat.

Il faut dire que l’on ne nous ne facilitent pas la tache. Certains, y compris des syndicats, produisent des statistiques sans fondement et aucune analyse macro ou micro-économique.

L’estimation de notre temps de travail ne semble pas confirmer ce que tout le monde pense, en effet, il semblerait que nous travaillions moins au fil du temps.

Nos revenus conventionnels, ne semblent pas être la principale source du problème. Ceux-ci sont croissants, certes pas autant que nous le souhaiterions, mais ils le sont et pas tant en décalage que nous le pensons par rapport à l’inflation.

Si l’on y regarde bien, comparativement au niveau de vie des français, nous subissons le même déclin de notre pouvoir d’achat, mais comparativement nos revenus conventionnels ne sont en recul que de -2.3% par rapport à l’inflation, là où le niveau de vie des français a perdu -8.13% entre 2010 et 2021.

Et même en considérant la récente période post-covid avec une inflation globale galopante, la récente augmentation de presque 3% va nous recaler sur la pente que nous suivions avant le COVID.

Jusque 2014 nos revenus étaient en croissance drastiquement. Or une modification d’attitude des français par rapport aux actes hors convention, lié au contexte macro-économique, a fait chuter nos revenus ainsi que le revenu de l’ensemble des soignants.. Clairement les kinésithérapeutes en libéral après 2014 ne peuvent pas comprendre ceux qui étaient en libéral avant 2014. Nous sommes face à un réel conflit générationnel. De la même façons les revenus les plus faibles sont en croissance constante tandis que les revenus les plus élevés sont en chute depuis 2014. Là aussi  conflit entre les différentes franges de notre population.

Une vraie scission est aussi très notable en fonction des régions et nous devrions peut être avoir une logique beaucoup plus régionale que nationale.

Puis 2020, « les cabinets doivent fermer », demande absurde du CNO, qui en plus de suites politiques dramatiques, a plongé toute la profession dans une spirale financière catastrophique. Nous en subissons encore les conséquences et malheureusement certainement pour les 2 ans à venir (2024 et certainement 2025).

Beaucoup cherchent dans la CNAM un coupable idéal alors que les faits ne vont pas dans ce sens. Le coupable nous l’avions sous les yeux depuis toujours. Notre ordre a failli dans sa mission de défense de la profession. Son bon sens ne va pas dans le sens de la profession.

Les kinésithérapeutes ne semblent pas avoir de formation de gestion financière et dépensent plus lorsqu’ils gagnent plus sans considérer le lendemain. Les notions de trésorerie, d’investissement, de court moyen ou long termes ne semblent pas être utilisée au sein de notre profession. Nous devrions en prendre pleinement conscience pour que les professionnels soient mieux aguerris sur ces notions.

Vous voulez gagner plus ? Pensez aux actes hors convention, apprenez la gestion économique d’une entreprise et ayons un regard beaucoup plus large sur notre profession.

La convention nationale ne pourra pas tenir très longtemps à la vue des différences régionales relevées.

Nous devons avoir un regard critique par rapport aux collectes de données et envisager un autre modèle de répartition de la convention. Des avenant régionaux semblent cohérents.

Par ailleurs compte tenu des incohérences au niveau des équivalents ETP, il est urgent d’avoir des données opposables fiables sur ce sujet.

 

Si maintenant vous êtes curieux et que vous souhaitez en savoir plus… bonne lecture.

 

Méthode

Un tout petit point de méthode, rien de trop compliqué. Les données sont issues de drees.solidarites-sante.gouv.fr,data.ameli.fr, l’INSEE, l’unasa.fr,le BODACC ainsi que la CARPIMKO.

Sauf cas particuliers indiqués, aucune censure statistique n’a été faite et si la normalité des échantillons est nécessaire, celle-ci sera indiquée.

La période d’analyse des données sera variable. En effet, un indicateur qu’est le niveau de vie des Français n’est disponible que jusque 2021 inclus. Cependant à la vue de l’analyse effectuée, il est rapidement apparu que l’année 2022 était cruciale pour comprendre certains mécanismes post COVID.

C’est pourquoi une partie de l’analyse sera faite de 2002 à 2021 couvrant une période de 20 années correspondant à une génération statistique et une autre partie se fera sur la période 2018-2022 couvrant les 5 dernières années pour placer la période COVID au milieu de la période. Compte tenu es modifications socio-économiques macro et microscopiques de la période pré 2002 (passage à l’€uro, changements de lettres Clé, addition du BDK…) ainsi que, comme nous le verrons, des difficultés d'échantillon, remonter en amont de 2002 n’a que peu de pertinence, sauf à chercher à appuyer une volonté démonstrative d’un quelconque effet.

Tous les calculs et graphiques ont été effectués avec l’environnement logiciel R.

L’utilisation de l’évolution de la lettre clé n’a aucune pertinence dans notre cas car nous avons eu au cours du temps des augmentations de valeur de cotation (exemple passage de 7 à 7.5, ce qui constituait une augmentation de 7%). De plus, nous le verrons au décours de cet article, si nous ne considérons pas nos revenus non-conventionnels, nous n’avons aucune vison globale de notre activité.

Il est donc important du point de vue de la méthode de considérer les indicateurs les plus larges possibles et les plus stables pour évaluer nos revenus. Le chiffre d’affaire (CA), le bénéfice non commercial (BNC), les revenus conventionnels, les revenus médians etc sont les indicateurs les plus larges disponibles répondant à ce besoin.

Attention toutefois, l’analyse, surtout pour les plus hauts revenus est partiellement biaisée par le fait que les modèles économiques de type SEL sont en développement et malheureusement aucune donnée n’est disponible dans ce cas. Les données UNASA ne permettent que d’appréhender les praticiens en déclaration contrôlée au BNC.

Autre biais, les données UNASA, sont sur des grands échantillons mais parfois ceux-ci restent assez faible pour notre population. Par exemple en 2002, l’échantillon est de 5009 personnes, en 2013 ce sont 10492 personnes et 2022, 31556 personnes. Les données du début des années 2000 devraient être bornées par un intervalle de confiance mais malheureusement avec les variables quantitatives continues, si nous ne possédons pas la variance il n’est pas possible de borner correctement. Ce point sera réévalué lorsque nous parlerons d’inflation. Ainsi il faudra avoir l’esprit ce paramètre. Les données CNAM (Ameli) étant sur population entière, aucun soucis de ce type. Gardons aussi en tête que même sur l'année 2022, 31556 personnes face à presque 80 000 libéraux, nous sommes en présence d'un grand échantillon mais qui n'est pas la totalité de la population. Les données Ameli, sont elles sur population conventionnée entière.

 

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Suite à l’opposition d’Alizé et du SNMKR au sujet de l’avenant 7, la CNAM a joué à un petit jeu spécial « nous allons apprendre aux débutants comment cela fonctionne ». Une leçon de politique générale en un seul acte où le seul perdant au final est la kinésithérapie. Explication de texte…

 

Les faits au centre du débat

Après 2 ans d’inflation et des négociations en bernes pour plusieurs professions, l’assurance maladie a eu un comportement assez étrange.

En effet, au moment où l’INSEE annonce un infléchissement de la dite inflation, après avoir atteint 6,28% l’inflation nous sommes redescendu à 4,51% et toutes les projections annoncent que l’infléchissement va se poursuivre. La CNAM, elle, nous propose alors des négociations « flash » pour combler cette inflation fraîchement sur le recul. 

N’était-ce pas paradoxal, de donner un « coup de pouce » lors d’un infléchissement ? Surtout lorsque l’on sait qu’un délai incompressible de 6 mois après signature s’applique. Il fallait vraiment être un lapereau de 3 semaines pour y croire !…

 

Dans tous les cas la manoeuvre a fonctionné !

L’avenant 7 est signé, nous avons gagné presque 3% au passage et perdu 2 ans sur le calendrier ! Nous aurions déjà du toucher les premières revalorisations de l’avenant 7 e, juillet de cette année.

D’autant que si l’on regarde les autres professions, celles qui ont signé leur avenant il y a quelques mois, elles ont aussi eu le droit aux 3%… Donc finalement nous avons juste perdu 2 ans. On dit merci qui ?

 

Mais finalement, ce n’est pas le contenu même de l’avenant qui est intéressant, mais la manière dont nos syndicat ont géré cela et comment la kinésithérapie a été sacrifiée.

 

Les idées… visiblement nous n’en avons pas

Et oui, ce qui a été surprenant, c’est la notion de vide. Une fois l’opposition à l’avenant annoncée, nous aurions pu nous attendre à une production d’idées importante. Une période de frénésie intellectuelle nous expliquant pourquoi on ne signe pas, pourquoi on s’oppose et ce que l’on va apporter pour fair avancer les choses… Et bien non, rien, électro-encéphalogramme plat !

Il n’y a visiblement aucune matière grise chez les râleurs !

 

La science, visiblement ce n’est pas pour nous…

Comme annoncé, la grande perdante de tout ce brouhaha est la kinésithérapie.

Nous sommes sensés nous conformer aux données de la science.

Mais que penser d’un syndicat qui trie un échantillon non représentatif, au mépris de ses propres adhérents, et qui affirme parler au nom de la profession ?

Que penser d’un syndicat qui confond un « et » et un « ou » ?

Que penser de syndicats qui proposent 3 choix de votes alors qu’il n’y en a que deux, dans une volonté certaine de créer un biais majeur pour diluer ces mêmes votes ?

Que penser d’un syndicat qui affirme avoir un choix supplémentaire alors que celui-ci n’existait pas vraiment. Incompréhension ? Ce sont les même qui ne savaient pas vraiment si « et » ou « ou », nous sommes donc en droit de nous poser la question de la pertinence des propos de ces dirigeants syndicaux et de leur capacité à diriger un syndicat ! Peut-être n’ont ils rien compris depuis le départ ?

Que dire de ce syndicat qui, sachant que le choix supplémentaire n’existe pas, continue sa consultation en maintenant le choix erroné ?

Que penser de l’impact sur les kinésithérapeutes salariés alors que certains osent parler « au nom de la profession » sans même avoir jamais consulté les dits salariés ?

Que penser de la peur induite par la nouvelle nomenclature alors que celle-ci a été actée lors de la signature de l’avenant 5 et non de l’avenant 7… Ou quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.

Que penser des élus nationaux de l’ordre, sous couvert de « liberté d’expression », tentent d’influencer les esprits et de fait se placent de façon non suffisamment distanciée par rapport aux orientations de l’ordre qui n’a pas pour mission les relations conventionnelles.

 

Devant un choix binaire « pour ou contre », avec des arguments simples et des réalités tout aussi facile à intégrer, certains syndicats ont volontairement biaisé les choix sans jamais apporter de réelles contre-propositions.

La seule réponse à leur lacune idéologique et leur refus d’engagement de responsabilités a été le populisme et la manipulation intellectuelle des votes au mépris de toute méthodologie scientifique. 

Ces syndicats ont sacrifié la science pour leurs intérêts personnels.

 

Méritons nous de monter en compétences si nous ne sommes même pas capables de suivre des principes simples de vote ?

 

Ce qui est sur, c’est que les tutelles doivent bien rigoler de la situation et l’image que ces syndicats ont renvoyé de nous nous dessert lamentablement.

Et si l’on se demande pourquoi les kinésithérapeutes sont faiblement syndiqués… avec de tels Guignols, c’est assez facile à comprendre.

 

Conclusion

Devant une crise politique de non signature puis d’opposition, les syndicats dissidents ont répondu par des non évènements de feuilles de soins papier qui n’ont ennuyé que ceux qui les ont émises, et quelques pseudos manifestationnettes (qui est un néologisme de la contraction de manifestation et marionnettes) qui nous rappellent que quand nous ne sommes même pas capables de mobiliser autant de gens que d’adhérents des syndicats, alors il y a un problème majeur… Aucune idée n’a été avancée, aucune solution proposée par ces syndicats pour gérer les problématiques de notre profession.

La CNAM, elle, a répondu par un jeu politique plus avancé et les a dupé comme jamais. Et finalement notre profession a pris une leçon de politique très finement menée. 

L’avenant 7 est signé.

Mais voilà nous avons perdu 2 ans. 2 ans à cause de l’entêtement à l’opposition, la pseudo démocratie, le populisme absolu et l’incompétences de certains.

Merci pour ce moment de nullité scientifique, la kinésithérapie a perdu, pas à cause de l’avenant, mais à cause de votre médiocrité.

 

Vincent Jallu

Suite à l’opposition d’Alizé et du SNMKR au sujet de l’avenant 7, la CNAM a joué à un petit jeu spécial « nous allons apprendre aux débutants comment cela fonctionne ». Une leçon de politique générale en un seul acte où le seul perdant au final est la kinésithérapie. Explication de texte…

 

Les faits au centre du débat

Après 2 ans d’inflation et des négociations en bernes pour plusieurs professions, l’assurance maladie a eu un comportement assez étrange.

En effet, au moment où l’INSEE annonce un infléchissement de la dite inflation, après avoir atteint 6,28% l’inflation nous sommes redescendu à 4,51% et toutes les projections annoncent que l’infléchissement va se poursuivre. La CNAM, elle, nous propose alors des négociations « flash » pour combler cette inflation fraîchement sur le recul. 

N’était-ce pas paradoxal, de donner un « coup de pouce » lors d’un infléchissement ? Surtout lorsque l’on sait qu’un délai incompressible de 6 mois après signature s’applique. Il fallait vraiment être un lapereau de 3 semaines pour y croire !…

 

Dans tous les cas la manoeuvre a fonctionné !

L’avenant 7 est signé, nous avons gagné presque 3% au passage et perdu 2 ans sur le calendrier ! Nous aurions déjà du toucher les premières revalorisations de l’avenant 7 e, juillet de cette année.

D’autant que si l’on regarde les autres professions, celles qui ont signé leur avenant il y a quelques mois, elles ont aussi eu le droit aux 3%… Donc finalement nous avons juste perdu 2 ans. On dit merci qui ?

 

Mais finalement, ce n’est pas le contenu même de l’avenant qui est intéressant, mais la manière dont nos syndicat ont géré cela et comment la kinésithérapie a été sacrifiée.

 

Les idées… visiblement nous n’en avons pas

Et oui, ce qui a été surprenant, c’est la notion de vide. Une fois l’opposition à l’avenant annoncée, nous aurions pu nous attendre à une production d’idées importante. Une période de frénésie intellectuelle nous expliquant pourquoi on ne signe pas, pourquoi on s’oppose et ce que l’on va apporter pour fair avancer les choses… Et bien non, rien, électro-encéphalogramme plat !

Il n’y a visiblement aucune matière grise chez les râleurs !

 

La science, visiblement ce n’est pas pour nous…

Comme annoncé, la grande perdante de tout ce brouhaha est la kinésithérapie.

Nous sommes sensés nous conformer aux données de la science.

Mais que penser d’un syndicat qui trie un échantillon non représentatif, au mépris de ses propres adhérents, et qui affirme parler au nom de la profession ?

Que penser d’un syndicat qui confond un « et » et un « ou » ?

Que penser de syndicats qui proposent 3 choix de votes alors qu’il n’y en a que deux, dans une volonté certaine de créer un biais majeur pour diluer ces mêmes votes ?

Que penser d’un syndicat qui affirme avoir un choix supplémentaire alors que celui-ci n’existait pas vraiment. Incompréhension ? Ce sont les même qui ne savaient pas vraiment si « et » ou « ou », nous sommes donc en droit de nous poser la question de la pertinence des propos de ces dirigeants syndicaux et de leur capacité à diriger un syndicat ! Peut-être n’ont ils rien compris depuis le départ ?

Que dire de ce syndicat qui, sachant que le choix supplémentaire n’existe pas, continue sa consultation en maintenant le choix erroné ?

Que penser de l’impact sur les kinésithérapeutes salariés alors que certains osent parler « au nom de la profession » sans même avoir jamais consulté les dits salariés ?

Que penser de la peur induite par la nouvelle nomenclature alors que celle-ci a été actée lors de la signature de l’avenant 5 et non de l’avenant 7… Ou quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.

Que penser des élus nationaux de l’ordre, sous couvert de « liberté d’expression », tentent d’influencer les esprits et de fait se placent de façon non suffisamment distanciée par rapport aux orientations de l’ordre qui n’a pas pour mission les relations conventionnelles.

 

Devant un choix binaire « pour ou contre », avec des arguments simples et des réalités tout aussi facile à intégrer, certains syndicats ont volontairement biaisé les choix sans jamais apporter de réelles contre-propositions.

La seule réponse à leur lacune idéologique et leur refus d’engagement de responsabilités a été le populisme et la manipulation intellectuelle des votes au mépris de toute méthodologie scientifique. 

Ces syndicats ont sacrifié la science pour leurs intérêts personnels.

 

Méritons nous de monter en compétences si nous ne sommes même pas capables de suivre des principes simples de vote ?

 

Ce qui est sur, c’est que les tutelles doivent bien rigoler de la situation et l’image que ces syndicats ont renvoyé de nous nous dessert lamentablement.

Et si l’on se demande pourquoi les kinésithérapeutes sont faiblement syndiqués… avec de tels Guignols, c’est assez facile à comprendre.

 

Conclusion

Devant une crise politique de non signature puis d’opposition, les syndicats dissidents ont répondu par des non évènements de feuilles de soins papier qui n’ont ennuyé que ceux qui les ont émises, et quelques pseudos manifestationnettes (qui est un néologisme de la contraction de manifestation et marionnettes) qui nous rappellent que quand nous ne sommes même pas capables de mobiliser autant de gens que d’adhérents des syndicats, alors il y a un problème majeur… Aucune idée n’a été avancée, aucune solution proposée par ces syndicats pour gérer les problématiques de notre profession.

La CNAM, elle, a répondu par un jeu politique plus avancé et les a dupé comme jamais. Et finalement notre profession a pris une leçon de politique très finement menée. 

L’avenant 7 est signé.

Mais voilà nous avons perdu 2 ans. 2 ans à cause de l’entêtement à l’opposition, la pseudo démocratie, le populisme absolu et l’incompétences de certains.

Merci pour ce moment de nullité scientifique, la kinésithérapie a perdu, pas à cause de l’avenant, mais à cause de votre médiocrité.

 

Vincent Jallu

Alors que l’on nous annonce une stabilisation de l’inflation, que le SMIC a été augmenté début mai, et pour nous ? Nous pour l’instant… Peut être aux calendes grecques ?

Mais alors où en est on vraiment dans les négociations conventionnelles ? Quels sont les promesses, les mensonges, les actions, les inactions ?

Autant de questions que beaucoup se posent actuellement. Et malheureusement le constat est que les informations sont variables dans leur niveau de fiabilité et la tendance est aux « vérités arrangées ».

 

Des faits, rien que des faits

Notre convention date de mai 2007. Elle a donc 16 ans. En 16 ans, il y a eu 7 avenants conventionnels. Très mathématiquement cela implique que tous les 2 ans et un trimestre les partenaires se retrouvent. Voilà le fait principal. Tous les deux ans les négociations sont sur la table.

Toujours au niveau des faits, la dernière lettre de cadrage, pour l’ouverture des négociations de feu l’avenant 7, date de décembre 2021. 

Je pense que n’importe quelle personne douée d’un peu de logique vous dira que finalement les négociations devraient reprendre dans le premier trimestre de 2024 tout naturellement sans aucune action extérieure. C’est le cycle normal des négociations. 

 

Voilà donc les faits. Et le premier qui dirait « super les négociations reprennent, c’est grâce à moi », celui-là serait un illustre menteur ! Car oui, les négociations vont reprendre comme tous les deux ans… 

 

Donc ça va reprendre, mais dans quelles conditions ?

Le principal problème n’est pas le dialogue entre la CNAM et les syndicats. Non. Et les syndicats le savent très bien, mais entretenir la flamme de l’espoir et la colère de la motivation permet d’attirer toujours plus d’adhérents…

 

 Le problème va se situer dans l’enveloppe financière et dans les conditions d’application de la dite enveloppe. Car au cas où vous l’ignoreriez, à l’automne, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) sera débattu comme tous les ans. Et c’est à cette occasion que les « contraintes » que certains ont refusé, pourront être proposées sous couvert d’économies potentielles. Et comble de tout, le gouvernement a bien précisé qu’il ne recourrait pas au fameux 49-3, sauf… Pour les lois de financement ! Or cela tombe bien le PLFSS est une loi de financement ! Voyez vous où je veux en venir ?

Il n’y aura donc à cette occasion ni dialogue ni négociations ni levier possibles.

 

Donc oui, les négocations vont logiquement reprendre, mais après le PLFSS. Quel risque alors ?

 

Le risque est simple. Avec l’avenant 7, nous avions des contraintes, et une enveloppe pour « faire passer la pilule ». Après le PLFSS, il y a un risque non négligeable qu’il n’y ait plus rien à négocier et donc une enveloppe largement plus faible. Et surtout n’oublions pas qu’en plus du 49-3 le PLFSS se négocie sans nous et uniquement en débat parlementaire. Il est donc possible que nous ayons déjà tout perdu.

Point d’orgue, n’oublions pas que si comme prévu les négociations ouvrent début 2024, la signature aura certainement lieu mi-2024 avec une application début 2025 (il y a 6 mois de délais administratif et légaux)… 

 

En résumé, toujours en restant sur les faits, des contraintes négociées sans nous, un texte qui pourra être voté au 49-3, des reprises de négociations en début d’année, avec une enveloppe réduite et qui ne porteront leurs fruits que fin 2025 !

On dit merci qui ? Merci Jacquie et Mich… hou là je m’emporte, merci Alizé et le SNMKR.

 

« Je ne comprends pas, pour les médecins cela ne s’est pas déroulé comme pour nous ? »

Vous l’avez peut être suivi mais les médecins ont eu quelques déboires eux aussi lors de leurs négociations.

mais alors, pourquoi les médecins on eu un truc que nous n’avons pas eu et pourquoi leurs négociations pourraient reprendre avant les nôtres ?

La réponse est simple. Nous, nous négocions un avenant. Comme dit plus haut, notre convention date de 2007 et tant que notre convention existe, nous ne négocierons que des avenants. 

Les médecins, eux, étaient en négociation de leur convention et pas d’un simple avenant. Et comme ils n’ont pas pu trouver de terrain d’entente, il y a eu ce qui s’appelle un règlement arbitral.  Cette procédure est tout à fait « standard », ils n’ont eu ni passe-droit ni avantages. Vous noterez au passage que les médecins ont obtenus lors du règlement arbitral moins que nous en proportion avec l’avenant 7…

 

Et attention, les médecins, eux aussi, vont subir le PLFSS de plein fouet. L’automne sera très intéressant d’un point de vue politique car c’est réellement là que nous saurons si tout ce tapage en valait la peine.

 

Que proposent les syndicats ayant refusés l’avenant 7 ?

Et bien comme je l’ai expliqué dans un précédent article (à lire ici), en réalité pas grand chose pour ne pas dire rien.

Enfin si, rendons à César… De la comm’ ! Ça oui ça cause beaucoup pour ne rien dire, jouer sur le populisme en faisant croire que et s’apprêtant à dégainer le fameux « c’est grâce à moi que »… Vous l’aurez compris, beaucoup de mensonges et de vérités arrangées de la part de nos syndicats mais dans les faits…

 

Les feuilles de soins papier, très bien, vu la mobilisation d’ampleur (vous ne pouvez pas le voir au travers de cet écrit, mais c’est très humoristique) je ne suis même pas sur qu’un seul directeur de CPAM ait tremblé. Cette mesure n’ennuie qu’une seule personne, le kinésithérapeute qui édite les feuilles !

Filous sont les syndicats qui parfois en faisant passer des réunions prévues de commissions paritaires départementales (CPD) comme étant des réunions pour ne parler que de la réouverture des négociations ! Comment prendre les kinésithérapeutes pour des jambons ? Demandez aux syndicats qui « s’arrangent » avec la réalité pour se montrer sous un meilleur jour. La réalité est que nous sommes en pleine campagne des CPD et que ces réunions sont prévues de longues date (avant même la non signature de l’avenant). Alors faire une joli photo devant une CPAM et dire « le directeur nous a reçu »… 

 Nous passerons aussi le fait que réussir à réunir devant une CPAM un petit groupe de personnes alors que les deux syndicats ont deux à trois fois plus d’adhérents cumulés dans le département est un échec cuisant pour la syndicalisation.

Enfin bref, le fait est qu’en quatre mois, on ne peut pas dire qu’il se soit passé grand chose de ce côté là finalement.

 

Il y a eu la pétition aussi, 60 000 signatures, très bien. Je suis sur que même monsieur Macron, très fier de son bilan, sera très ému par cette pétition (humour toujours…).

 Mieux encore, la lecture du dernier Actu’Alizé (à lire ici en page 7) m’a particulièrement fait sourire. En effet il est proposé de, je cite, « garder les grandes lignes de l’avenant 7 ». Et bien oui, quand la démagogie est rattrapée par la réalité des faits, il faut bien trouver une porte de sortie non ?

Je pense que nous savons tous que la tête d’Alizé souhait, non pardon, crevait d’envie de signer. Mais pris à son propre piège… 

Donc la proposition d’Alizé est donc de reprendre l’avenant 7 et finalement de le signer. Dire qu’ils voulaient réduire le calendrier d’application du dit avenant et qu’à cause d’eux nous avons finalement perdu un an ! Bravo Alizé.

 C’est assez triste de voir que les syndicats n’ont rien à proposer tant au niveau des idées qu’au niveau des actions. Ils s’opposent, très bien, mais finalement rien de concret derrière.

 Si vous voulez voir des actions un peu plus musclées et courageuses, il faut aller voir du côté des médecins. Ils proposent le déconventionnement (), ça a un peu plus de « peps » que quelques feuilles de soins papier qui n’ont aucun effet.

2200 médecins ont déjà déposé leur lettre de déconventionneront. Cela commence à causer. Même si cette notion de déconventionnement interpelle et que nous devons garder en tête que c’est peut être jouer le jeu de la médecin à 2 vitesses. Le fait est qu’au niveau de l’engagement syndical, c’est fort.

 

Les trois syndicats demandent des revalorisations immédiates…

Phénomène étrange, ou simple buzz’ histoire de, les trois syndicats ont récemment demandé à ce qu’il y ait une revalorisation rapide pour cause d’inflation.

Cela tombe bien il y avait une revalorisation de prévue pour le mois de juillet. Ah oui, mais il fallait signer ! On dit merci qui ? (Je l’ai déjà faite, vous connaissez la réponse).

 Fait intéressant, on nous annonce que justement l’inflation se stabilise et que finalement les prix vont peut être baisser ! Quel intérêt aurait alors le gouvernement de nous augmenter pour cause d’inflation alors que les prix vont baisser ?

Je vous laisse seul juge.

 Question subsidiaire, quel est le message distribué aux tutelles ?

Non on ne signe pas mais on veut le pognon quand même ?

Voilà le message qui est délivré, là encore je vous laisse seul juge...

 

Vincent Jallu